Une mission de l’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt de marchandises au Sénégal (ORSRE) vient de boucler un jour dans la région de Tambacounda. Il s’agit de rencontrer les acteurs, producteurs et autres autorités administratives, à travers une sensibilisation sur les opportunités offertes par cette structure publique.
Selon Ibrahima Badji, chef de la mission, notre pays a créé l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt (ORSRE), qui est en soit un dispositif national de régulation, de contrôle, de gestion et de détention des productions agricoles et industrielles qui allie, à la fois, sûreté et sécurité et offre des possibilités de mobilisation de ressources financières octroyées par les partenaires (Banques et Institutions de microfinance), dans le cadre des activités agricoles et commerciales.
« Le système de récépissé d’entrepôt propose un crédit et une garantie. C’est un document financier permettant aux producteurs de faire des levées de fonds auprès des institutions partenaires d’ORSRE, explique-t-il. D’ailleurs, ajoute Badji, « l’RSRE et son partenaire AG-Results ont mis en place un programme d’investissement appelé, Pilote SRE-Arachide-Céréales23-24, depuis le mois de novembre dernier. Ce programme a permis, à date, la mise aux normes d’une quarantaine de magasins (entrepôts) dans plusieurs régions du pays et qui enregistrent déjà des stocks faisant l’objet de financements par nos partenaires bancaires et des mutuelles, SFD».
A en croire le chef de mission, avant la création en 2017 de l’Orsre, les agriculteurs n’avaient pas cette possibilité de lever des fonds et de sécuriser leur production. D’importants besoins de stockage des produits agricoles existent encore au Sénégal, malgré les efforts fournis par l’État. Nous avons pour rôle de sensibiliser les producteurs, pour qu’ils s’approprient ces entrepôts. Certains producteurs ont essayé le récépissé d’entrepôt. Quarante entrepôts ont déjà été agréés dans les régions de l’est et du centre du pays. Et les bénéficiaires sont des producteurs d’arachide et d’autres céréales ».
Donc, « le récépissé donne la possibilité à nos producteurs, de disposer de la matière première et de fonctionner durant toute l’année », précise Ibrahima Badji.
echoriental.com
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