Dans le cadre du projet de formation et de renforcement d’activité entrepreneuriale génératrice de revenus, le GIE Seye agrobusiness en partenariat avec la coopération allemande la GIZ, compte réhabiliter les bassins du site piscicole de Gouloumbou. Entre autres objectifs, il s’agit à travers ledit projet, d’améliorer la résilience et les conditions socio-économiques de 90 jeunes y compris des femmes. Ceci, grâce au développement d’activités génératrices de revenus en pisciculture dans cette localité du département de Tambacounda.
Selon Khalifa Ababacar Séye, Président du GIE Seye agrobusiness, « il est question de réhabiliter les infrastructures existantes, à savoir les bassins, à travers le renforcement de capacités des femmes et des jeunes producteurs dudit site piscicole ». L’intervention concerne essentiellement, « la réhabilitation des bassins, l’installation d’une moto pompe qui pourra fournir les bassins en eau, mais aussi un dispositif d’alimentation et d’évacuation de l’eau » a dit Khalifa.
« Le carburant coûte un peu cher, mais le projet va les accompagner à pouvoir assurer au moins toute une campagne (6 mois), mais aussi assurer l’alimentation. Ils seront aussi renforcés en capacités sur les techniques de pisciculture, la gestion administrative et financière, mais aussi en marketing et commercialisation. Faire le link entre ce groupement de producteurs et les grandes surfaces commerciales », fait savoir le président de Séye agrobusiness.
Moussa Ndao conseiller technique en entreprenariat pour le programme réussir au Sénégal, de souligner l’atelier est une rencontre de partage mais aussi d’informations. « Nous sommes là dans le cadre de l’atelier de lancement de la formation et de renforcement d’une activité génératrice de revenu dans le domaine piscicole à Gouloumbou. Ce, dans le cadre d’une convention de subvention locale que la GIZ notamment le programme Réussir au Sénégal a signé avec son partenaire d’exécution le Gie Séye agro business qui aidera à accompagner un groupement de jeunes. Il s’agit de les renforcer dans une activité en pisciculture, c’est-à-dire une activité de production d’alevins, en collaboration avec les services techniques comme l’ANA et le service régional des pêches de Tambacounda ».
A l’en croire, au-delà de la durée légale dudit projet, « le partenaire d’exécution va poursuivre le suivi pour continuer à accompagner ces jeunes afin d’essayer de les maintenir dans cette activité mais également assurer la durabilité et la pérennisation des activités. Ce, dans le cadre du renforcement de revenus et de leur permettre de s’insérer durablement dans ladite activité ».
Pour sa part, Moussa Ngom chef d’antenne Est de l’Agence Nationale de l’Aquaculture fait savoir que « le site produisait à merveille mais des difficultés sont survenues et tout est à l’arrêt. Entre autres, la panne de la moto pompe, le mauvais état des bassins également le manque d’aliments. Il y a 5 bassins de 8m2 c’est-à-dire un cumul de 4000 m2. Après la réhabilitation, l’Ana va assurer l’empoisonnement et le suivi.
echoriental.com
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