Les clients et clientes du projet AVENIR/MEDA du département de Tambacounda ont bénéficié d’une session de formation ou de renforcement de capacités de deux jours sur le leadership adapté au changement climatique et également sur les droits humains. Il s’agit pour les deux cohortes entre autres, de susciter auprès des participants et participantes, l’adoption des mesures d’adaptation au changement climatique mais aussi avoir un aperçu sur les normes et les principes des droits humains.
Pour Boubacar Sangaré, secrétaire exécutif de l’Association Am Bé Koun Solidarité, ces activités s’inscrivent dans le cadre du projet leadership-genre et inclusion sociale que sa structure mais en œuvre pour le compte de l’Ong MEDA. « Il a été remarqué un déficit dans le cadre de cette approche et c’est pour cela qu’Am Bé Koun a été identifiée et sélectionnée pour mettre en œuvre la version GESI (égalité des genres et inclusion sociale) de ce projet ».
Pour la première journée, c’est une cohorte d’une trentaine de participants et participantes qui a bénéficié de la session en leadership adapté au changement climatique. Ce pour qu’elles ou qu’ils puissent diriger des pratiques adaptées au climat, a souligné madame Barry Oumou Keita animatrice à Seye agrobusiness. Pour elle, « le cadre de leadership féministe permet aux organisations de s’attaquer aux inégalités présentes dans les structures, de repenser la façon dont le leadership est exercé et guidé par les principes de partage du pouvoir, de remise en question de la promotion de l’égalité ». Elle précisera que les clients et clientes viennent des communes de Maka, Koussanar, Missirah et de Dialacoto.
Et donc, « le leadership féministe consiste également à mobiliser les autres autour d’un programme commun axé sur l’égalité des genres et d’inclusion sociale », a dit Sangaré.
Selon l’expert en développement local, Bangaly Diallo, « il s’agit de mettre à niveau les élus et des clients sur le leadership, l’égalité des sexes et la participation citoyenne. Mais également il est question pour les participants et participantes de découvrir des stratégies pour promouvoir l’égalité entre les sexes dans leur activités de tous les jours”.
Il est ressorti qu’il faut comprendre les changements climatiques, identifie les groupes vulnérables et planifier l’adaptation aux changements climatiques. En outre, il faut renforcer les compétences non techniques des femmes et jeunes leaders en matière d’adaptation, concevoir et mettre en œuvre une stratégie communautaire d’adaptation et de plaidoyer, entre autres.
« Il ne s’agit pas de venir donner des bases en matière de changement climatique ou en matière de droits humains, mais nous sommes avec des acteurs, avec productrices et des producteurs, il faut les contenus de ces formations puissent s’inscrire dans les activités menées par ces clients et clientes » a dit le S.E Sangaré qui espère que ces participants et participantes pour mener leurs activités en tenant compte de ces volets. « Soit pour la défense de leurs droits liés à l’accès aux facteurs de production, à l’accès aux instances de décision, au pouvoir de décision, mais également, mener leurs activités en tenant compte des contraintes liées au changement climatique ».
echoriental.com
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