Une convention de partenariat entre le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et la direction des eaux et forêts chasses et de la conservation des sols est mise en œuvre pour former 20 membres de sociétés agricoles rurales (SAR) de Tambacounda en production de plants de reboisement. Un atelier de formation des formateurs qui cherche à outiller les Sar pour réduire les impacts des différentes réalisations du Pudc en zone rurale.
A travers des réalisations d’infrastructures, un impact environnemental est noté. « Et pour des mesures de mitigation et de compensation, des conventions sont souvent signées entre des projets et la direction. Ainsi, 20 membres des Sociétés Agricoles Rurales (SAR) initiées par le Pudc, sont conviés pour une session de formation des formateurs pour un renforcement de capacités en production de plants de reboisement. Ce partenariat couvre plusieurs domaines, à savoir le reboisement, la lutte contre les feux de brousse, la mise en défense et l’ouverture des pare-feux. Donc c’est un paquet d’acticités à dérouler durant 2 ans », explique Commandant Mamadou Gaye, Inspecteur régional des Eaux et forêts chasses de Tambacounda, lord de la cérémonie de lancement de la formation au niveau de la pépinière régionale, lundi 6 Juin 2022.
Et pour cette activité phare de production de plants, « nous avons jugé utile de renforcer les capacités des acteurs avant de les déployer sur le terrain. Parce que le reboisement n’est pas une activité simple. Elle est plutôt une activité technique qui demande des connaissances scientifiques. Ils seront donc formés durant deux jours en théorie et pratique au niveau de la pépinière régionale, pour qu’ils puissent être à mesure de former leurs collègues », dit l’Iref.
Pour Madame Fatou Diop, coordonnatrice de la zone Est du Pudc des régions administratives de Tambacounda, Kaffrine et Kédougou, « la convention avec les eaux et forêt traduit la vision du Chef de l’Etat le Président Macky Sall de faire du Sénégal un pays émergent à travers la mise en œuvre du PSE. Le programme Pudc coordonné par Cheikh Diop, fait beaucoup d’infrastructures, des pistes rurales, les projets d’électrification, l’hydraulique, la partie chaine de valeur avec les sociétés agricoles rurales. C’est dans ce contexte que la convention intervient », pour pouvoir limiter l’impact sur l’environnement à travers ces différents projets énumérés. D’où le renforcement de capacités des SAR pour production de plants. « Cette formation va les aider à favoriser la foresterie », ajoute la coordonnatrice.
Un ouf de soulagement pour Ousmane Bâ, de la SAR qui défend que cette formation est d’une importance capitale eu égard aux conséquences de déforestation, de coupe illicite mais aussi de feux de brousse.
« Nous voulons que les pépinières soient décentralisées. Car quelqu’un qui est à Koumpentoum et qui a besoin de plants, ne doit plus se déplacer jusqu’à Tambacounda pour en chercher. Et l’appui en matériel du Pudc sera d’un grand apport pour offrir de bonnes productions de plants à mettre à la disposition des populations », promet commandant Mamadou Gaye.
echoriental.com
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