Une mission conjointe du ministère de la santé et de l’action sociale a bouclé son séjour à travers les 7 districts de la région de Tambacounda, dans le cadre du suivi du PNDSS (Plan National de Développement Sanitaire et Sociale) 2019-2028. Du 21 au 25 novembre 2022, il s’agissait pour cette mission, d’apprécier les dispositions et mesures permettant d’assurer la sécurité des usagers et du personnel dans les structures de santé et de l’action sociale. Pour la région de Tambacounda, le thème retenu porte sur « la sécurité des agents et des usagers des structures de santé et d’action sociale».
Selon Dr. Bayal Cissé, Médecin Chef de la région médicale de Tambacounda, il était question « d’identifier les dispositifs sécuritaires existant au sein des structures, identifier les risques liés à la sécurité du personnel et des usagers en fonction des types de dangers (Physiques, biologiques, chimiques) dans les structures, analyser le degré d’implication des autorités de la localité (président conseil départemental, Maire, MCR, SRAS, BRH, MCD, etc.) dans la gestion de la sécurité du personnel et des usagers des structures de santé et d’action sociale et formuler des recommandations dont la mise en œuvre permettra d’assurer la sécurité du personnel et des usagers dans les structures de santé et d’action sociale ».
Donc, poursuit-il, « la mission conjointe de supervision permet d’assurer le suivi de l’exécution des activités au niveau opérationnel en collaboration avec l’ensemble des acteurs impliqués. Elle associe les autorités administratives et territoriales, les techniciens du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, les partenaires au développement, les partenaires sociaux et d’autres acteurs identifiés suivant les objectifs de la mission ».
A la fin du séjour, des points faibles ont été notés, entre autres, l’inexistence d’un comité d’hygiène et sécurité au travail (CHST), inexistence du document unique (DU) d’évaluation des risques professionnelles, insuffisance dans la gestion des déchets biomédicaux ( tri/conditionnement, collecte, transport et traitement ), instabilité de la source principale d’électricité, inexistence de panneaux signalétiques et de points de rassemblement, inadaptation des locaux aux personnes vivant avec un handicap, insuffisance en ressources humaines qualifiées, absence d’une cartographie des risques au niveau des centres de santé, inadaptation des locaux aux personnes vivant avec un handicap.
Et lors de la rencontre de restitution des travaux de cette mission conjointe, tenue le 25 novembre 2022, des recommandations fortes en sont sorties. « Mettre aux normes les centres de santé (infrastructures, équipements et ressources humaines), mettre en place le comité d’hygiène et sécurité au travail (CHST), mettre en place le comité d’hygiène, sécurité et condition de travail (CHSCT), doter les structures en incinérateur, doter les structures d’un transformateur afin de stabiliser la fourniture en électricité, former le personnel sur l’utilisation des dispositifs de sécurité incendie, formaliser par des notes de service des référents AES, mettre aux normes les postes de santé (infrastructures, équipements et ressources humaines), augmenter les fonds alloués au volet sécuritaire au niveau des structures de santé et de l’action sociale », entre autres.
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