A travers le comité permanent inter états de lutte contre la sécheresse dans le Sahél, CILSS, un atelier de dynamisation du cadre de concertation transfrontalier entre Mali, la Mauritanie et le Sénégal s’est tenu durant 3 jours à Tambacounda. Un moment d’échange sur la mobilité du bétail entre ces pays afin d’accroitre la productivité du cheptel. Il s’agit également de la sécurisation des pistes à bétail.
L’ambition du CILSS est entre autres, d’accompagner ces types d’initiatives a amené l’institution à signer des protocoles d’accord avec le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement Durable des Exploitations Pastorales du Sahel (PDEPS) sur financement de la Banque Islamique de Développement.
Les rencontres tenues en mars 2022 par la coordination régional PREDIP avec les Coordinations nationales des PDEPS du Mali et du Sénégal, ont permis de noter la nécessité de dynamiser le cadre de concertation Mali-Sénégal étendu à la Mauritanie avec l’implication de l’ensemble des acteurs concernés.
Ces cadres servent d’espaces de dialogues aux acteurs pour prévenir, gérer et transformer des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles, pour promouvoir aussi une transhumance aussi bien interne que transfrontalière apaisée, en symbiose avec les autres activités des acteurs ruraux, explique Ahmad Hassane Moussa du Cilss.
A en croire Dr. Aly Bâ Sow ; chef d’antenne du Projet de Développement Durable des Exploitations Pastorales au Sahél, accueillant l’atelier, la volonté d’établir des cadres fonctionnels de gestion des flux liés à l’élevage mobile au profit d’un développement territorial harmonieux impose de prendre en compte l’ensemble des défis et opportunités qui affectent la mobilité pastorale. A ce titre, il est important de mettre en place un dispositif organisationnel performant qui permet l’articulation avec les comités nationaux de transhumance et leurs démembrements, l’inclusion des acteurs tels les plateformes d’innovations, les inter-collectivités nationales et transfrontalières et autres cadres informels de gestion de la transhumance.
D’ailleurs à la fin des travaux, une feuille de route a été élaborée pour éviter la léthargie et assurer la mise en œuvre des recommandations. Et l’une des recommandations phares de cette feuille de route, est de travailler avec le réseau des Maires du bassin du fleuve Sénégal. « Il a été donné mandat de rejoindre ce réseau de travailler avec ce réseau et leur demander de prendre en compte tout ce qui est thématique, mobilité du bétail, commerce du bétail, gestion des conflits au niveau des 3 frontières.
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