Le collectif des étudiants pour la sauvegarde des intérêts des élèves et étudiants de Tambacounda dénonce l’acharnement du bureau sortant de l’union communale des élèves et étudiants de Tambacounda. En effet chaque année une subvention est débloquée par la Mairie de Tamba pour appuyer l’ensemble des étudiants ressortissants de Tamba. En plus de cette subvention, ceux de Dakar bénéficient d’une enveloppe de 340 milles francs remise par le garde des Sceaux, ministre de la Justice Me Sidiki Kaba à l’ensemble des étudiants. Compte non tenu de l’accompagnement d’autres personnalités politiques.
Cette année les instances du bureau doivent être renouvelées mais le bureau sortant ne veut pas organiser d’assemblée générale pour des élections libres, démocratiques mais surtout transparentes. Ibrahima Bâ étudiant à la faculté des sciences politique et juridique à l’UCAD soutient que le bureau sortant s’est organisé à trouver un membre, dudit bureau sortant, comme président de commission ad-hoc. Selon le collectif, les règles du jeu n’ont pas été respectées, les textes bafoués et pas de consensus sur la caution.
« C’est ainsi qu’ils se sont organisés pour venir récupérer la subvention au niveau de la Mairie. Nous opposons un niet catégorique car nous avons remarqué que ces étudiants viennent à Tambacounda, manifestent et les autorités cèdent à leur pression pour enfin récupérer les subventions. Nous ne voulons pas que les autorités municipales débloquent une quelconque subvention sans la tenue d’élections libres et démocratiques », fait savoir l’étudiant Bâ visiblement très déterminé à en découdre avec ce bureau sortant.Mieux, « nous exigeons un compte rendu de la gestion du bureau sortant », car en 2016 et pour la 1ère fois, la Mairie à remis 5 millions de francs CFA.
Mais malgré tout, c’est-à-dire la subvention, l’appui du ministre Sidiki Kaba, les inscriptions de 16 milles francs par étudiant, la mensualité de 2000f etc), ce bureau traine une ardoise de plus de 3 millions de francs. « C’est incompréhensible », s’écrit M. Bâ qui ajoute qu’il faut que tout ceci soit tiré au clair. « Il ne faut plus qu’un groupe de personnes nous prennent en otage. Nous alertons alors les autorités sur cette affaire car il faut obligatoirement des individus crédibles avec un statut d’étudiant pour nous représenter. Que la Mairie traite directement avec le bailleur et ne plus remettre de l’argent aux étudiants. D’ailleurs la quasi-totalité de ceux qui réclament cette subvention n’a même pas le statut d’étudiant », conclut Ibrahima Bâ décidé avec son collectif à éclairer la lanterne des populations.
Ansoumana SADIO
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