Le projet Petit Entrepreneuriat Rural, phase 3 ou PER 3, est un projet de renforcement de la résilience pour la sécurité alimentaire et Nutritionnelle. Il a été lancé à Tambacounda par l’association Am Ben Koun Solidarité, qui a bénéficié de l’appui de partenaires européens en l’occurrence ULB-C et ICD-AFRIQUE pour sa mise en œuvre. Un atelier de lancement présidé par l’adjoint au préfet du département de Tambacounda, qui « s’inscrit dans la dynamique de partage des activités prévues pour une meilleure implication de tous les acteurs (services techniques, autorités locales, Organismes d’appui) en vue d’une meilleure pérennisation du projet.
Il est indiqué lors de la cérémonie officielle du démarrage des activités dudit projet, qu’il s’agit d’une initiative créatrice d’emplois et de revenus durables. Car, rappelle Boubacar Sangaré, secrétaire exécutif de AMK/S, son organisation a pour « objectif général de contribuer au développement durable des zones rurales. Elle intervient dans le développement rural intégré, met en œuvre des projets générateurs d’activités économiques et d’emplois et s’implique également dans des programmes de développement des services à la population ».
Une occasion pour madame Kadidia Diop directrice nationale d’ICD Afrique, de dire que « ce projet est un de nos premiers projets que nous avons eu au Sénégal. Et l’entreprenariat féminin est une cause que nous défendons un peu partout à travers nos antennes, nos différents projets. Ce sont des femmes que nous encadrons dans l’entreprenariat parce que les femmes constituent la couche la plus sensible de la population et la plus défavorisée. Il est question de soutenir ces femmes pour soutenir leurs ménages, car, elles aident les enfants à aller à l’école ainsi qu’elles procurent de la nourriture, etc. elle fait savoir son organisation intervient également dans le delta du Saloum et en Casamance où des GIE de femmes et aussi d’homme sont encadrés dans d’autres activités sources de revenus.
Madame Camille Thoumyre expert junior en gestion et conservation des ressources naturelles au niveau de l’ONG Belge ULB/Coopération, de souligner que, « une de nos principales actions dans le PER3 est l’aménagement et l’accompagnement de la mise en place d’un champ expérimental. Un champ dans lequel on va identifier des meilleures pratiques culturales afin de simuler la production participative et inclusive avec les communautés. Et nous allons aménager 5 hectares dans lesquels nous allons dans le but de la recherche, tester les nouvelles pratiques pour pouvoir avoir de meilleurs rendements dans d’autres périmètres maraichers. Il s’agit d’inclure toutes les différentes couches de la population et cela durant 3 ans.
Selon madame Ramata Camara, chargée de suivi évaluation à Am Ba Koun Solidarité, il s’agit pour le PER 3 de venir soutenir les populations des communes cibles, notamment celles de Néttéboulou, Ndoga Babacar et Sinthiou Maléme. Et ce sont 4 GIE du département de Tambacounda qui sont enrôlés pour les soutenir dans la diversification, l’amélioration quantitative et qualitative, la valorisation et la commercialisation de leurs productions à destination des marchés ruraux et urbains mais aussi dans la recherche participative avec les exploitations familiales et les producteurs notamment avec l’aménagement d’un champ expérimental.
Dans un document remis à la presse, il est également indiqué, « que ce programme, mis en œuvre en collaboration étroite avec les organismes agricoles locaux et l’administration constituera un exemple de modèle de développement rural durable et intégré. Il permettra d’accueillir des stagiaires et sera exécuté dans les communes de Ndoga Babacar et de Nétéboulou. Ce projet va contribuer au développement d’activités agro-pastorales durables visant une amélioration quantitative et qualitative de l’alimentation des populations de ces communautés et va permettre à terme, d’accroitre les revenus des populations bénéficiaires à travers l’augmentation et la diversification des productions, de renforcer la résilience contre les changements climatiques et les bonnes pratiques alimentaires, de promouvoir la co-création et la diffusion de savoirs et de savoir-faire locaux et innovantes ».
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