Un atelier de formation de 3 jours des prestataires de santé sur les mutilations génitales féminines (Mgf), a été initié par le Comité Régional de Lutte contre les violences faites aux femmes de Tambacounda. Un renforcement de capacités qui entre dans le cadre des activités planifiées du 4e trimestre du Crlvf en collaboration avec l’Unfpa et la région médicale de Tamba.
« C’est une formation des formateurs venus des 7 districts de la région. Et c’est un cycle de formation qui vient ainsi de démarrer. L’objectif est de lutter efficacement contre les mutilations génitales féminines. Accélérer la cadence pour stopper ce phénomène car la région est encore à 85% de taux de femmes ou de filles victimes d’excision », précise Cheikh Tidiane Diaw secrétaire général dudit comité. A l’en croire, des acteurs d’autres secteurs, comme l’éducation, la sécurité seront également capacités afin de faire face au fléau.
« Ce sont les coordonatrices de la santé de la reproduction, les maitresses sages-femmes, les responsables d’éducation pour la santé qui ont ainsi été orientés sur les conséquences psychosexuelles, gynéco-obstétricales, psycho-sociales, gynécologiques des Mgf », explique madame Ndiaye Bintou Diop point focal de la prévention de la transmission mère-enfant, sage au centre de référence régional de la Santé de la Reproduction (SR).
« Ils ont également été formés sur l’argumentaire médical, le plaidoyer sur les Mgf et sur le module de participation communautaire, sans oublier la communication qui est une étape importante dans la lutte », ajoute-t-elle.
Madame Ndiaye déplore le nombre élevé de cas de Mgf notés dans les 7 districts de la région de Tambacounda.
echoriental.com
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