Pour amorcer le processus d’actualisation du Plan d’Aménagement et de Gestion (PAG) du Parc National de Niokolo-Koba (PNNK), en collaboration avec ses partenaires, notamment ULB-Coopération, qui s’est très tôt positionnée pour contribuer au financement de l’activité, une feuille de route a été définie par les partie prenantes. Ce, durant l’atelier de deux jours de Tambacounda, sur l’actualisation de ce Pag. Il a été question durant la rencontre de cadrage, entre autres, d’identifier et d’informer tous les acteurs et partenaires ciblés sur le processus de mise à jour du PAG du PNNK mais également de définir les tâches et les moyens à mobiliser pour chaque partenaire technique et financiers.
Pour le Lieutenant-Colonel Paul Moïse Diédhiou, conservateur du Parc National du Niokolo Koba, « un plan d’aménagement et de gestion d’un site comme le Pnnk, est véritablement un livre de chevet, c’est le tableau de bord du gestionnaire. Et donc, nous le voulons inclusif et participatif pour ne pas laisser en rade certains acteurs, pourtant impliqués. C’est pourquoi qu’ULB Coopération et la DPN (Direction des Parcs Nationaux) ont jugé nécessaire de collaborer pour organiser cet atelier financé par l’Ong Belge ULB que je remercie vivement ». A travers cet atelier de cadrage, il s’agit d’impliquer tous les acteurs dans l’élaboration de ce nouveau PAG.
Ousmane Niang coordonnateur ULB Coopération/Sénégal note que la collaboration entre l’Ong et le Pnnk a duré et cela à travers différentes interventions, à savoir des formations, des appuis techniques des agents mais aussi des populations à la périphérie. « Et donc après le retrait du parc de la liste rouge des sites du patrimoine mondial en péril, il faut alors mettre à jour le plan d’aménagement et de gestion, histoire pour nous de mettre la main à la patte et de proposer notre contribution technique et financière à la Dpn et au Pnnk pour organiser cet atelier de cadrage ».
Il en profité pour inviter les autres partenaires qui s’activent dans la périphérie du Pnnk, à une synergie afin de permettre à la Dpn de pouvoir donner les moyens qu’il faut au parc pour atteindre ses objectifs et éviter que le Pnnk ne retombe dans la même situation.
« Le fait de sortir de la liste rouge des sites en péril a été le fruit de grands efforts consentis. Il faut d’abord aller dans le sens de la consolidation des acquis et ensuite de les améliorer », souligne le conservateur.
L’autre recommandation forte, dit-il, c’est par rapport à la gouvernance. « Dans le cadre de la gouvernance du parc, c’est un volet qui n’est pas bien promu. Donc dans le prochain PAG, on a voulu mettre en place un mécanisme de gouvernance qui impliquerai tous les acteurs, les Maires, les autorités, les FDS qui sont par moment impliquées dans la surveillance du Pnnk ». Ce, dans le cadre de la mutualisation des forces pour maintenir en l’état, cette biosphère naturelle qui fait plus d’un million d’hectares.
Rien ne sera de trop « pour promouvoir l’écotourisme qui va dans l’intérêt des communautés locales auxquelles il est interdit l’accès à la ressource » signale le conservateur du Pnnk, le Lieutenant-Colonel Paul Moïse Diédhiou.
echoriental.com
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