Crée en 2016, le complexe Babacar Ngaska Diouf a eu rendez-vous avec l’histoire ce vendredi.L’institut a célébré ses premières journées culturelles en présence du représentant de l’inspecteur d’académie,de l’adjoint au maire Bounama Kanté, de la marraine Tiguida YAFFA, du promoteur mais aussi des parents d’élèves.Une première édition qui a pour thème « la crise des valeurs morales dans notre société ».
Dans un monde marqué par une perte des valeurs, l’administration de cet établissement a mis a profit le présent événement pour inviter les populations surtout la nouvelle génération à un retour aux sources. « Aujourd’hui la crise des valeurs se fait sentir dans les maisons, dans les rues , dans les écoles, la manière de s’habiller, etc », déplore amèrement Hamidou Cissokho président du Gouvernement scolaire dudit complexe. Il ajoutera que « c’est pourquoi nous voulons saisir l’opportunité pour mieux sensibiliser nos pairs sur ce fleau ». Le proviseur du complexe Bangaly KEITA qui a reçu toutes sortes d’ éloges lors de la cérémonie d’ouverture, d’exprimer toutes sa peine eu égard au changement négatif de comportements des jeunes. Si on pointe du doigt l’absence d’éducation des jeunes au sein des familles, il demeure évident que certaines situations vécues s’expliquent par la colonisation, la mondialisation mais aussi l’utilisation des Tic (technologie de l’information et de la communication), affirme Monsieur Papa Demba N’diaye professeur de français, dans son exposé sur le thème .
Prenant la parole au nom de l’inspecteur d’académie,Mr Abdoulaye NIOM a salué la pertinence du thème. Il poursuit qu’au Sénégal les comportements, les faits et gestes de tous les jours sont largement révélateurs d’une indiscipline caractérisée. A l’en croire, les médias avec la diffusion de certaines émissions télévisées qui polluent le petit écran, participent également à la dépravation des mœurs, c’est pourquoi il plaide pour une « régulation » de ces émissions par l’autorité compétente.
La cérémonie officielle tenue en présence du promoteur M. Aliou Dème Bâ a permis de revisiter les avantages et opportunités de ce complexe qui assure une formation des jeunes en santé en plus des enseignements apprentissages du programme( de l’enseignement général) sous la direction du proviseur Bangaly considéré par Bounama Kanté adjoint au maire de Tambacounda, comme un monument de l’école sénégalaise. L’avènement de ce complexe permet de résorber le gap en matière de formation des jeunes conclut-il. Conscient de la contribution de tous les acteurs dans le développement du pays M. Bâ promet la création très prochaine d’un centre de formation polytechnique à Tambacounda et d’un collège moderne à Kidira. Des moments forts pour l’ensemble des orateurs qui ont apporté des témoignages forts sur la marraine Tiguida Yaffa. Une dame qui a beaucoup contribué au rayonnement du complexe Babacar Ngaska Diouf mais aussi participé au développement de la région et à la préservation des bonnes valeurs. Ce qui se matérialise par la formation inculquée aux jeunes filles dans la coiffure qui est son domaine de compétence.
Tidiane SOUARE
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