Les acteurs à la base ont été conviés à une journée de validation communautaire de l’Education en Santé de la Reproduction dans les curriculas de l’enseignement. La rencontre qui s’est tenue à Tambacounda, organisée par l’Asbef, a bénéficié de la présence d’une bonne partie de la communauté composée de leaders, d’élus, de l’administration, des inspecteurs de l’éducation, des associations de femmes, de jeunes, d’Imams, etc.
Il s’agit de permettre à la population de s’approprier ce projet d’introduction de l’ESR dans l’enseignement. Ceci entre dans le cadre de la mise en œuvre du PTA, Plan d’Action de Travail de l’Asbef, de Tambacounda, financé par l’Unfpa.
« C’est l’occasion pour nous de réunir tous les acteurs. Car ce projet est orienté vers les enfants, les parents pour qu’ils puissent en discuter et qu’on puisse recueillir leurs avis et attendre pour la validation en vue d’arriver à la systématisation », précise Aly Diacko, coordonnateur de zone de l’Asbef, basé à Tamba.
« Cette rencontre a été provoquée dans le but de mobiliser l’opinion publique autour du concept de l’ESR. Il s’agit de faire en sorte que les obstacles soient levés pour permettre à l’Etat du Sénégal de continuer son projet pour l’intégration de l’Education en Santé de la Reproduction dans les curriculas de l’enseignement », dit El Hadj Ndiouga Niang, comptable à l’Asbef et responsable du projet.
M. Niang est revenu sur le principal blocage, qui a été la publication d’un article de presse faisant savoir que ce projet consiste à faire comprendre aux enfants qu’il est possible de faire de la débauche sans en subir les conséquences. « Alors qu’il en est tout autre. Car l’éducation en santé de la reproduction est une action préventive », clarifie Ndiouga Niang.
Il poursuit en soutenant que « c’est un engagement que nous avons pris pour appuyer l’Etat à contribuer à l’amélioration de la santé des enfants et des jeunes à travers le sensibilisation ».
Une occasion pour Dr. Mansour Sylla, Médecin Chef adjoint au district sanitaire de Tamba, au nom du Préfet du département, de se satisfaire. « Je suis convaincu, car c’est un projet qui vient à son heure. Parce que la demande est là, les possibilités de le dérouler sont là. Mais il va être un impératif pour une synergie d’actions entre les secteurs de l’éducation, de la santé mais aussi des organisations communautaires de base pour réussir le pari », dit Dr. Sylla.
« Concrètement, il faut une bonne sensibilisation, une bonne implication de tous », conclut Dr. Mansour Sylla.
echoriental.com
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