Pour contribuer à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables dans les régions de Tambacounda, Kaffrine, Louga, Matam et Saint Louis, le projet de développement durable du pastoralisme au Sahel (PDDPS) a été lancé ce mardi 19 mars 2019 à Tambacounda. Il s’agit d’améliorer durablement la productivité et la compétitive des filières lait et petits ruminants. Egalement d’accroitre la valeur ajoutée des produits d’origine animale et de créer des emplois à travers les activités de génératrice de revenus par le biais de la micro finance islamique, avec une discrimination positive en faveur des femmes et des jeunes.
C’est un financement de 18 milliards de francs Cfa de la Banque Islamique de Développement et d’1,5 milliard de l’Etat du Sénégal du projet qui compte « régler les questions de développement des infrastructures pastorales et de la gestion des ressources naturelles. Notamment mettre en place des unités pastorales à travers un processus de gestion concertée de l’espace pastoral », précise Dr. Ibrahima Niang coordonnateur dudit projet.
Il s’agira, selon lui, d’améliorer également l’accès au service d’alimentation et au service sanitaire de base dans les mêmes chaines de valeurs des petits ruminants.
« Le projet va mettre en place 30 unités pastorales dont 25 nouvelles. Et aussi creuser 15 nouveaux forages et réhabiliter 10 autres dans les 5 régions d’intervention du Pddps », dit Dr Niang. Il poursuit en indiquant que « ce projet va intensifier les productions animales aussi bien pour le lait que pour les petits ruminants par l’acquisition de races à haut potentiel de rendement ».
Il promet qu’avec l’avènement du PDDPS, le PRAPS va ouvrir une troisième antenne a Tambacounda. « Pour compléter le dispositif, les ressources humaines du PRAPS seront enrichies d’un spécialiste en finance islamique, d’un spécialiste en chaînes de valeur et de deux assistants en comptabilité et passation des marchés. L’antenne de Tambacounda sera dotée en plus du chef (d’antenne), d’un assistant en suivi-évaluation, d’un assistant en Génie rural et d’un assistant comptable en plus du personnel d’appui, dit-il.
Mama Siga DIOUF/ www.echoriental.com/
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