L’inspection régionale des eaux et forêts (IREF) de Tambacounda a organisé, mardi, à l’intention des exploitants forestiers, une rencontre de partage des orientations de l’arrêté de la campagne d’exploitation forestière 2023-2024.
« Cette rencontre, c’est surtout pour partager mais également définir les activités autorisées au niveau des formations forestières et les dates repères pour le déroulement des activités’’, a expliqué le lieutenant-colonel, Mamadou Gaye, inspecteur régional des eaux et forêt de Tambacounda, lors de cette rencontre coïncidant avec le début de la campagne d’exploitation forestière dans la région de Tambacounda.
« Plusieurs questions portant sur les activités à dérouler ainsi que leurs dates ont été débattues avec les différents acteurs locaux‘’, a-t-il ajouté, relevant que cette discussion avait pour but d’imprégner les populations locales sur les dispositions de l’arrêté afin qu’elles puissent éviter tout contentieux forestier.
Le lieutenant-colonel a souligné que chaque année, après la publication de l’arrêté ministériel fixant la date et les conditions de l’exploitation des ressources forestières, une rencontre de partage et d’échange se tient, avec les acteurs forestiers de la région de Tambacounda.
« Il est de coutume d’organiser ici à Tambacounda cette rencontre d’échange’’, a-t-il fait valoir.
En outre, il a signalé que cette année, ‘’exceptionnellement cet arrêté a été élaboré de façon inclusive, en tenant compte des propositions émanant des services forestiers et des exploitants forestiers locaux’’.
Il a indiqué que la période de clôture de cette campagne habituellement fixée au mois de mai a été repoussée jusqu’à la fin du mois d’octobre 2024. Selon lui, ‘’c’est l’une des propositions majeures prises en charge dans cet arrêté’’.
« L’autre innovation importante dans ce nouvel arrêté, a-t-il poursuivi, est l’introduction d’une clause permettant la délivrance de permis d’exploitation jusqu’au mois d’octobre, soit à cinq mois de prorogation”.
« Ces mesures vont nous permettre de dérouler la campagne de manière convenable’’, a-t-il salué, ajoutant qu’elles vont permettre également aux populations locales de continuer leurs activités d’exploitations après les travaux champêtres de l’hivernage.
Concernant les risques de surexploitation des ressources forestières, Mamadou Gaye, a affirmé que cette question, a été réglée par l’aménagement forestier effectué sur 22 forêts de la région où désormais,” l’exploitation forestière est contrôlée avant toute exploitation”.
Il a expliqué que dans l’objectif d’assurer une exploitation durable de ces réserves forestières, le service des eaux et forêts a procédé à ‘’un inventaire qui permet d’avoir le potentiel de ces forêts réparties en blocs et en parcelles”.
APS- echoriental.com
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