La plateforme électronique du Registre de commerce et du crédit immobilier du tribunal de grande instance de Tambacounda, lancé jeudi, est présenté comme un outil de collecte et de gestion des données économiques au profit des entreprenants.
« L’une des missions du département de la justice est d’améliorer l’attractivité économique de notre pays en facilitant aux acteurs économiques l’accès aux informations essentielles enregistrées dans le Registre du commerce et du crédit immobilier », a rappelé le directeur adjoint des services judiciaires, El Hadj Babacar Diop, lors du lancement de la plateforme.
Selon lui, cette plateforme électronique est dédiée aux commerçants et aux entrepreneurs qui désirent s’identifier.
« Le registre physique est toujours géré au tribunal de grande instance par le greffier. Il prenait trois à quatre jours pour le délivrer. Aujourd’hui, avec le registre électronique, le justiciable obtient en 10 minutes son document », s’est réjoui le directeur adjoint des services judiciaires.
Selon M. Diop, le registre électronique garantit une sécurité au bénéficiaire.
La dématérialisation est en bonne voie au ministère de la Justice, a-t-il assuré, soulignant que l’informatisation des services dans ce département doit aboutir à une e-justice, à travers une bibliothèque numérique où toutes les archives des jugements rendus ou programmés pourront être consultées par les usagers.
Le président du tribunal de grande instance de Tambacounda, El Hadj Bouba Ndiaye, reconnaît que cette plateforme représente une « grande mutation’’, un « bond en avant’’ en termes de sécurité et de traitement avec célérité du service.
« Désormais, il est possible de créer son entreprise en moins de 24 heures à partir du greffe du tribunal de grande instance », s’est réjoui M. Ndiaye. Aussi invite-t-il les partenaires à travailler dans le sens de la pérennisation du projet et à faciliter et améliorer les conditions de travail et d’obtention de documents pour le personnel et les usagers.
APS-echoriental.com
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