Qui dit pêche continentale, parle de fleuves et de mares. A Tambacounda, les mares jouent un rôle important dans le secteur de la pêche continentale de la région. Et divers espèces de poissons sont péchées comme entre autres le Tilapia qui occupe la première place, suivi de Clarias d’eau douce, a dit Malick Sène, l’inspecteur régional des pêches et de la surveillance de Tambacounda lors de la journée porte ouverte organisée par l’ISRA (Institut Sénégalaise de Recherche Agricole).
« L’ISRA à un rôle essentiel a joué dans le développement du secteur des pêches continentales et Tambacounda est une région où la production annuelle de la pêche continentale tourne autour de milles tonnes par an » d’après l’inspecteur.
Confronté à la rareté des ressources, l’inspecteur Malick Sène invite l’institut de recherche à s’investir davantage dans le développement du secteur en travaillant avec les services des pêches. Il s’agira de voir comment gérer les ressources avec les acteurs ainsi que la pisciculture intégrée afin de trouver des solutions innovantes dans l’agro écologie, une opportunité qui peut contribuer à la sécurité alimentaire mais aussi à l’utilisation néfaste des pesticides.
Concernant l’état des sources d’eau d’approvisionnement en produits halieutiques consommées dans la région, quatre (4) sources sont à retenir. Il s’agit de la production qui vient des régions maritimes représentant presque 79%, une partie qui vient de la pêche continentale qui représente 20% de la production, la pisciculture qui vient en très faible quantité et une autre partie venant de l’apport extérieur à travers les pays comme la Mauritanie et le Maroc.
« Avec l’ISRA, il est possible aujourd’hui d’intégrer certaines cultures maraîchères avec la production halieutique », a ajouté l’inspecteur. Au regard des préoccupations du secteur des pêches, des actions seront menées dans ce sens, a souligné Dr. Modou Thiaw, écologiste en pêche.
Il signale « qu’il y a essentiellement deux types de productions que l’on peut tirer de la ressource halieutique et aquacole. C’est-à-dire les ressources venant des deux sphères à savoir la partie sénégalaise du fleuve Gambie et le fleuve Sénégal. Selon Dr. Thiaw, le souhait du directeur général de l’ISRA est d’avoir un chercheur pour la zone qui va couvrir toute la partie Sud (les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda et Kédougou).
Sokhna DANDIO
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