La communauté des moines de Notre-Dame de Bàdi, dans le diocèse de Tambacounda, célèbre solennellement la fondation canonique du Monastère. Cet évènement religieux sera organisé le 26 janvier 2025, en présence de Son Éminence le Cardinal Théodore-Adrien Sarr, archevêque émérite de Dakar et Président honoraire de la communauté de Bàdi, de Son Excellence Monseigneur Paul-Abel Mamba, évêque du diocèse de Tambacounda.
Le comité en chargé de l’organisation est à pied d’œuvre pour le bon déroulement de l’évènement, qui verra la participation de plusieurs autres évêques. Devant la presse, Monsieur Paul Abél Mamba, évêque du Diocèse de Tambacounda de définir que « le monastère est un rassemblement de fidèles chrétiens qui souhaitent vivre sous la règle de Saint Benoit. Et pour le cas de la fondation du monastère de Badi situé à 60 km de la ville de Tambacounda, les moines sont venus de la France. Et ils ont souhaité essaimer au Sénégal. Depuis 2017, ils sont en train de se préparer à l’étape de la fondation qui est l’acte officiel qui permet à l’Eglise de reconnaitre que l’association qui veut s’installer dans un diocèse bien précis, soit reconnue. Et donc c’est le 26 janvier 2025 que l’acte officiel de leur installation sera posé au niveau du diocèse de Tambacounda ».
A l’en croire, « leur rôle, c’est de soutenir l’action de l’église par la prière. Ils ouvrent donc leur monastère à des séjours de chrétiens qui souhaiteraient par exemple faire une retraite, ou bien prendre un temps de repos ou pour se ressourcer ».
Selon Père Marie-Charles Lwanga Ndong, Supérieur du monastère Notre-Dame de Bàdi, l’idée de faire une fondation au Sénégal est venue du fait que des jeunes sénégalais au début des années 2000, sont allés se former comme moines à Céphons au centre de la France. Il souligne que les frères moines de Badi ne sont les premiers moines sénégalais.
« Le monastère est l’importance que l’Eglise accorde à la vie de prières, à la vie contemplative, une vie entièrement consacrée au Seigneur.
Il dira que la reconnaissance officielle de ce monastère est un pas de plus et non la fin. C’est presque le premier pas de la fondation du monastère. Après il y aura l’érection en prieuré simple, puis en prieure majeur et puis finalement en abbaye.
Père Marie-Charles de souligner que « le monastère n’est pas du tout une entité isolée, même si canoniquement le monastère ne dépend pas directement du Diocèse, nous sommes dans un milieu bien déterminé et il est important de montrer que le monastère vit en relation avec tout le reste de l’église catholique au Sénégal. Cet événement revêt une importance profondément spirituelle, dans la mesure où il favorise un aspect central de la vie chrétienne : la vie consacrée dans la prière, qui est un bien commun de l’Eglise ».
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