La Dynamique pour une Transition Agroécologique Locale (DYTAEL) de Tambacounda s’est résolument engée dans la protection de l’environnement ainsi que pour la restauration des terres. Un tel engagement veut s’inscrire dans la dynamique de permettre au Sénégal, d’atteindre la sécurité et la souveraineté alimentaire par l’agroécologie.
La DYTAEL a alors choisi Koar, dans le département de Goudiry, pour célébrer la journée mondiale de l’environnement et la journée de lutte contre la désertification. Une célébration sur les thèmes : la restauration des terres et la résilience à la sécheresse, sous l’accroche, « unis pour la terre. Notre héritage. Notre avenir ». Pour les camarades de Gaston Diatta responsable agricole à CARITAS Tambacounda, « l’agroécologie propose des systèmes de production alternatifs qui s’inspirent du fonctionnement des écosystèmes pour préserver la biodiversité et optimiser les relations entre agriculture, élevage, foresterie, pêche, environnement, systèmes alimentaires et sociétés. Elle constitue une voie crédible pour relever durablement les défis alimentaires, environnementaux et économiques de notre pays ».
Il s’agit pour la Dytael, « de promouvoir la transition agroécologique au Sénégal notamment à Tambacounda, par le plaidoyer, la sensibilisation, le partage d’expérience et l’accompagnement des territoires en transition. Ce qui va permettre de contribuer à l’atteinte des Objectifs du Développement Durable de l’agenda transformateur 2030 ».
Pour Gaston, le choix de la thématique est justifié par l’urgence de mettre en lumière l’enjeu environnemental de la dégradation des écosystèmes naturels en particulier des formations végétales dont l’humanité en tire ressources et revenus. Cette situation entraîne par conséquent la transformation des terres en déserts ainsi que des écosystèmes florissants en zones mortes rendant ainsi la terre moins à même d’être au service de l’agriculture et des populations.
Un rapport de la FAO de 2021 informe que « la dégradation des terres concerne près de deux milliards d’hectares dans le monde et menace gravement la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations qui en dépendent. De plus, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050 si toutefois des actions urgentes ne sont pas prises ».
Un moment d’échange bien salué par le Maire Baganda Sakho qui a fait état de la vulnérabilité des terroirs à la dégradation des terres et notre continent africain constitue la région la plus gravement touchée. Pour le Maire Sakho, il urge de promouvoir la transition agroécologique par le plaidoyer, la sensibilisation, le partage d’expérience et l’accompagnement des territoires en transition.
echoriental.com
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