Dans le cadre de la protection des enfants, le projet d’appui aux collectivités territoriales, amies des enfants, a déroulé une série d’activités de renforcement de capacités. Il s’agit ainsi de contribuer au renforcement de la prise en compte des droits de l’enfant dans la gouvernance locale avec la participation effective des enfants.
« Pour une durée de 2 ans, ledit projet veut consolider les connaissances des élus locaux sur les droits des enfants, la décentralisation, la planification et la budgétisation sensible aux enfants », informe Mamadou Sané, coordonnateur de la Conafe (Coalition Nationale des Association et Ong en Faveur de l’Enfant)
« Ce projet a été concocté avec l’Unicef et le soutien de l’Ambassade de France au Sénégal pour les collectivités amies d’enfant. Il s’agit de voir les possibilités de renforcement de capacité de ces collectivités dans le cadre de la décentralisation, de la protection des droits de l’enfant, de la budgétisation, pour que dans les politiques de développement au niveau de ces communes, la problématique de l’enfant soit bien prise en charge », clarifie Mamadou Sané.
A l’en croire, « il faudrait qu’à la fin du processus de renforcement de capacités, que les collectivités ciblées (Sinthiou Maléme, Ndoga Babacar et de Maléme Niani), arrivent à développer des stratégies pour la prise en charge des questions de la protection de l’enfant.
« Quand on parle de violences faites aux enfants, on ne voit pas de ligne budgétaires qui prenne en charge cet aspect. Il est alors question, dans l’élaboration du budget, de voir comment insérer cette donnée », explique le M. Sané.
« Chacune des collectivités bénéficiaires dudit projet de 2 ans, va signer un engagement dans le cadre des problématiques qu’elles vont pouvoir prendre en charge pour une prise en charge effective de cette question. Un suivi sera assuré au niveau régional », précise-t-il.
echoriental.com
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