Durant les dernières 72 heures, une vague de libérations de détenus politiques pour la plus de l’ex-PASTEF, a été noté notamment à Dakar. Suffisant pour que la coalition « Diomaye Président » de Tambacounda tape du poing pour exiger la libération de leurs camarades «injustement détenus ».
Lors d’un point de presse tenu cet après-midi du samedi 17 février 2024, des responsables se sont succédés au micro pour parler le même langage, « la libération sans condition et d’ici à lundi 19 février 2024, de tous les 41 camarades illégalement détenus à la Maison d’Arrêt et de Correction de Tambacounda ». Une situation qu’ils jugent particulière, car « depuis presque 9 mois, nos camarades de parti ont été arbitrairement détenus à la MAC de Tambacounda. Plusieurs initiatives ont été engagées pour tenter de dissuader les autorités judiciaires et peut-être administratives et appeler à leur libération. Malheureusement depuis lors, la situation n’a pas du tout évoluée. Et donc nos camarades sont toujours en détention. C’est une chose que nous déplorons. C’est également une injustice que nous dénonçons », a dit Malick Diop, plénipotentiaire de ladite coalition.
Une occasion pour Bounama Kanté, de revenir sur le contexte à partir duquel, « les camarades ont été cueillis au moment où on n’était même pas sûr que le convoi du Président Ousmane Sonko allait arriver à Tambacounda». Pour lui, on parle de participer à une manifestation non autorisée, « ça suppose que cette manifestation a eu lieu. Ousmane Sonko n’est même pas arrivé à Tambacounda, donc il n’y a pas eu de manifestation. On parle de trouble à l’ordre public. Mais la plupart d’entre eux ont été arrêtés en rase campagne à Tamba Socé ». Il se pose alors la question de savoir exactement l’ordre qui a été troublé. Kanté est largement revenu sur cette situation « regrettable », selon Tidiane Sidibé du mouvement des cadres de l’ex-Pastef. « A l’instar de ce qui se passe à Dakar et ailleurs, il faut que les fils de Tambacounda illégalement détenus au niveau de la MAC soient eux-aussi libérés ».
Pour Fatoumata Zahara Wagué, responsable des jeunes (ex-Pastef), en liberté provisoire, il est plus qu’urgent de libérer tous les détenus politiques. La question de l’organisation des élections a aussi été abordée pour que le Président Macky Sall sache que son mandat de 5 ans prend fin le 2 Avril 2024. « Nous exigeons la libération de tous les autres détenus au plus tard ce lundi 19 février » a-t-elle martelé.
Cissao Mané responsable des sages de l’ex Pastef a aussi réitéré son engagement à mouiller le maillot pour que la coalition « Diomaye Président » puisse dirige ce pays à compter du 3 Avril 2024.
echoriental.com
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