La 8e édition des Journées internationales de la femme chrétienne organisée par la Coordination des unions diocésaines des associations féminines catholiques du Sénégal (CUDAFCS) a vécu le temps d’un weekend à Tambacounda. Du 5 au 7 Avril, des échanges autour du thème « Femmes catholiques du Sénégal, artisanes de la fraternité humaine pour la paix dans notre pays », ont été au menu du séjour des délégations venues des toutes les 7 diocèses du pays.
Une occasion pour madame Basséne Madeleine Diéne présidente nationale du CUDAFCS de souligner que « nous femmes catholiques soyons artisanes de la paix. Nous avons vécu dans la peur, dans la souffrance, la tristesse, dans la léthargie des moments très difficiles de troubles au Sénégal mais aussi de pandémie à Covid-19. Nous pouvons dire que nous sommes des rescapés d’abord de cette pandémies qui a laissé des séquelles. Également des années de violences qui ont fait beaucoup de victimes ».
Pour semer cette grène de la paix, des résolutions sous forme d’engagement de chacun des 7 diocèses du pays ont été lues devant l’assemblée. Il s’agit entre autres, de la résolution 2, « la liberté religieuses : un fondement pour le chemin de la fraternité et de la paix (Tambacounda), résolution 3 sur « crise alimentaire mondiale. Le soin de notre maison commune. Appel à la conversion écologique » (Kolda), ou encore résolution 5, « construire l’avenir avec les migrants et les réfugiés (Saint Louis), la résolution 6, « tout le monde doit participer : c’est un engagement ecclésial indispensable !» (Pape François) : synodalité. La formation et la participation des femmes (Thiès).
Il est temps pour l’Union Mondiale des Femmes Catholiques de donner aux femmes, « de réfléchir à leur vie, de partager leurs défis et leurs rêves ». Car, selon madame Sy Béatrice Tavarèze Dassouza membre du conseil de l’Union Mondiale des Femmes Catholiques, « l’UMOFC a pour but de promouvoir la présence, la participation et la co-responsabilité des femmes catholiques dans la société et dans l’Église, pour leur permettre de remplir leur mission d’évangélisation et de travailler au développement humain ». A en croire Mme Sy, sa présence à cette 8e édition se justifie par le fait qu’il faut « écouter les femmes, recueillir leurs difficultés et les présenter de manière académique afin de montrer à l’Eglise à tous les niveaux, au gouvernement et aux agences internationales, la vie de ces femmes qui sont vulnérables et que nous devons travailler ensemble avec les Etats et l’Eglise pour chercher des solutions à leur vie ».
Monseigneur Paul Abél Mamba, Evêque du Diocèse de Tambacounda qui a présidé la cérémonie officielle de ces journées, a invité les femmes à plus d’engagement pour promouvoir la foi, la paix, la stabilité. Une veillée de prière suivie d’une messe mais également des moments de retrouvailles dénommés « dékal kharito » et une soirée culturelle pour un brassage ethnique, ont également été au menu, le tout pour essaimer la foi.
echoriental.com
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