Durant les deux jours de l’atelier de partage et d’échange sur la transition agro écologique pour un développement durable, par Enda Pronat, le Maire de la commune de Ndoga Babacar a fait une communication sur la problématique du foncier.
Selon Oumar Déme, plusieurs actions ont été déroulées dans la commune de Ndoga, sur la gestion du foncier. « Si j’ai décidé de faire de la politique au point de devenir Maire d’une commune, c’est en grande partie pour contribuer à la bonne gestion du foncier de cette collectivité territoriale », explique-t-il au participant à l’atelier.
Le Maire Déme de constater que des personnalités venaient dans la zone pour se faire des terres. « Je me suis dit qu’il faut changer la donne afin que la terre cultivable revienne aux populations pour leurs progénitures ».
Ainsi, détaille l’Edile de Ndoga Babacar, plusieurs ateliers de sensibilisation sur la gouvernance foncière et forestière en présence du Sous préfet, du conseil municipal, des chefs de villages, des services techniques et des partenaires de la commune, ont été déroulés. Des activités de sensibilisation déroulées à travers la commune, qui ont abouti à la mise en place de comités villageois paritaires pour une meilleure gestion des ressources forestières et foncières. Des activités rendues possibles avec l’accompagnement d’Enda Pronat qui contribue énormément pour la bonne gestion des ressources foncières et forestières.
Dans le même sillage, onze comités villageois de veille sur les ressources naturelles ont été également installés dans le programme de régénération naturelle assistée.
Déme n’a pas oublié de souligner la lancinante problématique du trafic illicite de bois à la frontière entre le Sénégal et la Gambie « Une situation compliquée en son temps surtout dans une commune comme Ndoga Babacar frontalière à la Gambie. Mais avec la collaboration et le soutien d’Enda Pronat, nous avons réussi à tenir une série de rencontres avec les communautés, les services techniques, l’administration, pour échanger et trouver des solutions afin de sauvegarder la ressource».
A l’en croire, des activités génératrices de revenus sont développées par les populations en lieu et place de la coupe abusive du bois ou de l’extrême exploitation des ressources forestières.
echoriental.com
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