La problématique de l’accès des jeunes et des femmes à la terre a été au menu d’un forum communautaire organisé à Tambacounda par le projet Tiers-Sud Bey Daare. Une rencontre avec les acteurs à la base pour une sensibilisation mais également pour de former les jeunes sur les modalités d’accès au foncier agricole aménagé et sécurisé.
Également, il s’agit entre autres identifier les facteurs qui pouvant favoriser l’accès des jeunes à la terre c’est-à-dire leur insertion dans l’activité agricole, sensibiliser les jeunes sur les opportunités offertes par l’entrepreneuriat agricole.
Lors du forum organisé samedi 26 octobre 2024 dans la salle de réunion du conseil départemental de Tambacounda, Abdou Niang Thiam, le coordonnateur du projet Tiers sud-Bey daare, souligne qu’il a été constaté qu’après « une année d’évaluation, des différents documents que nous avons reçus indiquent que le taux de l’accès à la terre des jeunes et femmes est extrêmement faible à Tambacounda, moins de 15% environ ».
Également, poursuit le coordonnateur, « nous nous sommes rendus compte que les 15% des jeunes qui ont accès à la terre l’ont obtenu à travers leurs parents. S’il s’agit des femmes, c’est à travers leurs conjoints. On se rend donc compte que le taux d’accès des jeunes et femmes à la terre est très faible », regrette-t-il en soutenant « que l’accès des jeunes et des femmes à la terre est un levier important pour la réussite du nouveau référentiel des politiques de l’Etat du Sénégal ».
Selon Toma Ndoye, chargé de projet à l’Agence française développement (AFD) ; « l’idée du forum était de recueillir l’avis des jeunes et des femmes avant la mise en place de différents plans d’affectations des sols au sein des communes d’intervention du projet.
Il est repeler que le projet d’amélioration de la productivité agricole et de la souveraineté alimentaire dans Tiers Sud du Sénégal, dénommé Projet Tiers-Sud-Bey Daare, est un programme financé par l’Union Européenne et l’Agence française de développement (AFD). Il est mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage à travers la société de développement agricole et industrielle (SODAGRI) pour contribuer dans sa mission d’assurer le développement rural dans sa zone d’intervention.
Pour le coordonnateur Abdou Niang Thiam, « si nous voulons avancer dans le nouveau référentiel ”Sénégal 2050” pour un Sénégal souverain où la jeunesse sera au cœur du développement, nous devons absolument comprendre pourquoi ce taux est faible au niveau de chaque collectivité territoriale. »
echoriental.com
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