Les populations des différents quartiers de la commune de Tambacounda, sont les premières interpellées pour l’amélioration des conditions de travail des Cdq (conseil de développement de quartier).
C’est ce qu’a compris Madame Adja Camara du quartier abattoirs, militante engagée derrière le ministre des Forces armées, pour offrir à ce Cdq une imprimante high-tech grâce au soutien de son mentor politique.
Ce qui à coup sûr permettra de faciliter le travail de la structure surtout dans la mise à disposition des fiches de paiement aux adhérents. La cérémonie de remise de cet appareil a été l’occasion de souligner également quelques difficultés que rencontre le quartier.
Il s’agit de l’absence de l’éclairage public des artères, qui plonge le quartier dans une obscurité totale. « Et les populations sont ainsi exposées », note Adja Tabara Camara. « La lumière fait défaut au niveau de tous les axes. Nous n’osons pas sortir la nuit même pour aller à la boutique, nos enfants sont souvent poursuivis par des inconnus, en plus les vieux ont des problèmes pour se rendre à la mosquée pour les prières durant les nuits. A cela s’ajoute le manque d’éclairage des ruelles, les routes aussi sont impraticables. Autant de difficultés qui nous préoccupent, c’est pourquoi nous invitons les autorités locales et étatiques à accorder plus d’attention au quartier Abattoirs qui est très vaste », clame Adja Camara.
Apres avoir salué ce geste, Assane Sow président du CDQ a aussi rappeler les difficultés notées dans la collecte des déchets. Depuis son arrivée à la tête de la structure, il a fait de la lutte contre les ordures son véritable combat. Les dépôts sauvages ont complètement disparus. « Mais la collecte n’est pas facile car les charrettes et les ânes ne sont plus adaptés. Il faut mettre à la disposition des Cdq des tricycles », soutient-il.
Abondant dans le même sens que la donatrice de l’imprimante, Assane entonne également que l’insécurité y est grandissante car le quartier est mal éclairé. « Abattoirs a besoin également d’un poste de santé car durant l’hivernage nous sommes coupés du reste de la ville », martèle Assane Sow.
Les populations du quartier Abattoirs attendent de voir et elles espèrent que les autorités ne resteront pas insensibles à leur appel.
Tidiane SOUARE
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