Dans le cadre du projet SAD-GRN (financé par ULB Coopération à travers la DGD et PER3 (financé par ICD Afrique à travers l’AFD), Am Bé Koun Solidarité a organisé une rencontre entre les présidentes de groupements et les chefs de services départementaux. Il s’agit d’échanger sur les missions de ces services ainsi que sur l’appui technique que lesdits groupements peuvent tirer de leurs interventions. Ce, dans le cadre de la mise en œuvre du projet pour voir l’accompagnement technique que lesdites services peuvent apporter.
Une rencontre de deux jours qui répond ainsi à une des recommandations faites lors du lancement présidé par le préfet du département. Lors du comité de pilotage, il a donc été convenu d’impliquer fortement les services techniques dans la mise en œuvre de ces deux initiatives », a précisé Boubacar Sangaré secrétaire exécutif de Am Bé Koun Solidarité. Il informe d’ailleurs que la mise en place des infrastructures est bouclée, « notamment dans le cadre du PER ». Avant donc de passer aux activités techniques ou d’exploitation ou encore de consommation des produits issus de ces périmètres, « il est bon d’organiser une telle rencontre d’échange avec le développement communautaire, le bureau régional de la nutrition, le SDDR, l’INP, les eaux et forêts, l’Isra, afin de prodiguer des conseils pour un bon fonctionnement de ces GIE. Ce qui pourrait permettre « d’ériger ces Gie en structures entrepreneuriales assez fortes » a ajouté Sangaré.
Une occasion pour madame Diaw, Assiatou Koïté de souligner que « la plupart des Gie de femmes ont des problèmes dans le fonctionnement de leur structure. Elles ont été formées en dynamique organisationnelle. Mais le problème demeure sur la gestion professionnelle de ces Gie, pour bien entreprendre ». Elle dira que les femmes peuvent bénéficier de formations ou de renforcements de capacités en transformation, en éducation financière, développement personnel, etc.
Ce qui pour Michelle Dione, chef service départemental du développement rural (Sddr) de Tambacounda est une opportunité pour écouter directement les femmes et échanger avec elles. Il urge selon lui, d’accompagner ces femmes pour une parfaite autonomisation. « Il faut les soutenir sur les itinéraires techniques de leurs activités de maraichage ou d’agriculture, de la préparation du sol, jusqu’à la récolte, la conservation mais aussi et surtout le stockage. « Il faut un renforcement de capacités sur la planification des cultures, la gestion financière, etc. »
Pour Ramata Camara, responsable du suivi-évaluation de Am Bé Koun Solidarité, la collaboration avec ces services a permis d’échanger sur les pratiques par exemple pour bien gérer la fertilité des sols, la recherche-action participative. Elle s’est réjouie de l’engagement de ces services techniques, de collaboration avec Am Bé Koun.
La responsable du suivi-évaluation d’informer que sa structure a mis en place un champ expérimental de 5 hectares à Diam Diam, dans la commune de Sinthiou Maléme. Et donc, avec les services, il est prévu de suivre l’évolution de la fertilité du sol au niveau de ce champ, dans lequel nous mettrons en place un dispositif agroforestier pour montrer aux producteurs l’importance d’introduire les arbres dans leurs champs, dans le cadre de l’amélioration du sol. Elle souligne d’ailleurs des conventions seront signées notamment avec l’Isra et l’Inp pour un bon suivi des pratiques culturelles pour une bonne amélioration de la production.
echoriental.com
+ Commentaire