Le diocèse de Tambacounda regroupant les régions administratives de Kédougou et de Tambacounda, a organisé la 25e édition du pèlerinage Marial de notre dame de Gouloumbou. Pour ce jubilé d’argent, le thème de l’année, « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint et son nom » a été une occasion pour Monseigneur Paul Abel Mamba, évêque du diocèse de Tambacounda, qui a présidé la messe solennelle, invite les fidèles à suivre les pas de Marie, « qui s’est fait humble et qui accepta quand l’ange lui est apparu pour l’annoncer qu’elle concevra un fils et elle fut troublée en disant qu’elle ne connait pas d’homme ».
« L’ange du Seigneur dit à Marie soit sans crainte car rien n’est impossible à Dieu. Et Marie dit, je suis la servante du seigneur que tout se fasse selon ta volonté », dira l’évêque à travers son homélie de la messe solennelle de ce dimanche 10 décembre 2023. Pour Monseigneur, « les leçons retenues suite à 25 années de pèlerinage, nous remarquons qu’il y a eu des progrès qui ont été faits, aussi bien sur le plan organisationnel, sur le plan spirituel et aussi sur le plan des infrastructures, grâce à l’aide que nous avons reçu de part et d’autre ».
Monseigneur en a profité pour inviter les fidèles à un engagement citoyen afin que les travaux de construction du sanctuaire marial soient bouclés. « Je souhaite que nous puissions, après une génération, continuer à travailler ensemble. Car c’est dans l’unité et la communion que nous pouvons parvenir à construire notre église dont ce sanctuaire est le symbole. Nous aurons besoin certainement de l’apport précieux des uns et des autres, surtout de notre pays et c’est le cas présentement. Mais je voudrais que nos diocésains soient en première ligne ». L’évêque a insisté en interpellant les fidèles, de s’approprier ce sanctuaire « qui est le leur ».
Des prières ont été dites pour la paix et la stabilité dans notre pays, dans la sous-région et dans le monde. Il a également invité les acteurs surtout de la classe politique, à préserver la paix pour des élections libres, transparentes et sans heurts. Ce, pour que le prochain président de la république soit choisi dans la plus grande démocratie. « Il faut que les acteurs politiques laissent les électeurs faire leur choix, ne pas leur tordre la main et que tout se passe dans le calme et la sérénité ».
Thérèse CAMARA
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