Le centre d’incubation, de formation professionnelle et d’apprentissage aux métiers verts, a été créé pour révolutionner la vie des centaines de ménages au Sénégal Oriental et au Fouladou. Et pour lutter contre la pauvreté, l’immigration irrégulière des jeunes, le Directeur Exécutif de l’Ong la Lumière a mis en place les « Mines Vertes » pour contribuer de manière durable, à couper la chaîne de pauvreté dans les ménages.
Ainsi, M. Diallo a établi un contrat moral avec les Maires pour qu’ils mettent des terres à la disposition des jeunes formés à l’école. Ces jeunes seront accompagnés dans l’aménagement des terres, pour ne pas dire, la création de « Mines vertes » dans leurs terroirs respectifs. Présentement, une cohorte de 120 dont 30 spécialisés en horticulture, 30 en agriculture, 30 autres en transformation et 30 en pisciculture vient de boucler une session de formation en éducation financière.
« Une fois que ces jeunes vont recevoir leurs financements, nous allons les accompagner vers l’installation de leurs propres fermes intégrées, vers une production de qualité et de quantité. Nous allons mobiliser les productions après avoir effectivement contribuer à nourrir les populations locales vers l’exportation et vers la transformation. Parce que l’un des nos objectifs, c’est de créer des ressources en devise, créer de l’emploi à la base, d’éviter que des jeunes sortent de chez eux pour aller progressivement vers l’immigration irrégulière », explique Ibrahima Sory Diallo, promoteur de la structure de formations, Les «Mines Vertes ».
La démarche d’enrôlement de l’établissement, consiste à cibler des jeunes issus de familles vulnérables notamment celles bénéficiaires des bourses de sécurité familiale. Nous avons dis que nous allons partir des plus jeunes, pour leur offrir une formation de 10 mois, sur quelques filières de l’agriculture, notamment l’horticulture avec ses différentes composantes, la pisciculture avec ses différentes dimensions, l’aviculture, mais aussi et surtout la transformation des produits locaux. Et ces jeunes, en entrant, ont été soumis à un contrat moral. C’est-à-dire « nous ne vous formons pas pour après aller chercher du travail avec les diplômes de l’école, mais nous vous formons pour que vous puissiez retourner dans vos localités respectives, pour aller entreprendre à la base. Cela permettra de vous fixer, de valoriser les ressources locales, de mobiliser des ressources mais également de créer des emplois », fait-il savoir.
Il précise que la formation est offerte gratuitement par l’école, mais il leur faut des terres. Diallo de soutenir qu’un jeune bien formé, accompagné dans l’acquisition de terres aménagées, peut devenir un vrai acteur de développement et un véritable maître de son propre destin. La mise en œuvre de cette initiative, les « Mines Vertes », est une vision novatrice. Elle peut devenir une arme redoutable pour vaincre le chômage, la faim et la pauvreté en milieu urbain et rural.
Quasiment, indique-t-il, 80% des ces jeunes ont déjà leur délibération de terre. Donc, il est maintenant question de mobiliser des financements. Et pour cela, « nous sommes allés vers des acteurs des financements orientés vers des jeunes de l’agriculture. Ainsi nous avons rencontré l’U-IMSEC qui a décidé d’entrer en partenariat avec l’école-entreprise pour accompagner ces jeunes à obtenir des financements, mais à des conditions. Et parmi ces conditions, la formation sur l’éducation financière, pour émousser les risques ».
echoriental.com
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