La chambre de commerce de Tambacounda en partenariat avec Saco, a permis à une vingtaine de femmes restauratrices de bénéficier d’une formation sur les normes d’hygiène. Un renforcement de capacités qui va permettre d’améliorer la qualité de leurs produits et services et diversifier leurs offres de produits.
« Nous avons sollicité un appui de SACO pour la formation de nos membres, des femmes restauratrices de Tambacounda, en normes d’hygiène et qualité, la méthode HACCP », dit madame Ndiaye Fanta Ndao, secrétaire générale de chambre de commerce de Tambacounda.
Une formation théorique et pratique des membres de cette chambre consulaire, en techniques de production et de gestion de la qualité et de l’hygiène.
«Notre institution accompagne beaucoup d’organisations d’hommes et de femmes dans la gestion quotidienne de leurs activités. Le constat que nous avons fait c’est qu’ils rencontrent des difficultés notamment dans les aspects relatifs au développement de leurs activités », confie-t-elle.
Dans le souci de valoriser le secteur agroalimentaire et avec l’exigence de services de qualité des clients, la chambre de commerce a besoin de mettre à niveau ses membres afin qu’ils puissent satisfaire au mieux la clientèle », explique Mme Ndiaye.
Elle poursuit en clarifiant que « les domaines de compétences recherchés sont : l’exploitation, la gestion générale, la formation, l’élaboration de politiques, sécurité alimentaire, hygiène ». Ceci pour une meilleure maîtrise des normes internationales d’hygiène intégrées systématiquement dans la gestion quotidienne.
Pour un meilleur contrôle de la qualité dans les restaurants, la brigade de l’hygiène de Tambacounda est mise à contribution pour un suivi de cette formation.
Madame Adja Nar Guèye, au nom des bénéficiaires, dira que « nous avons beaucoup appris sur les normes de qualité qui vont à coup sûr nous permettre de pouvoir servir des repas et autres aliments avec plus d’hygiène et de qualité.
Pour David, le formateur et consultant au service Canadien aux organismes, Saco, « les gens se sont rendus compte qu’il faut que des soins particuliers soient apportés aux aliments que nous consommons pour qu’en cas de maladie, qu’il n’y a pas d’intervention. C’est-à-dire qu’il y’a une façon de faire pour que la restauratrice donne des aliments propres, salubres à la communauté ».
echoriental.com
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