La mise en place d’un cadre de concertation sur les itinéraires techniques, les intrants et le matériel agricole dans la région de Tambacounda, a été au menu d’un Comité régional de développement (CRD) avec les acteurs. Il s’agit pour cette rencontre du projet résilience, renforcement de l’offre d’assurance agricole pour les femmes en Casamance, d’informer les acteurs sur le projet et ces réalisations ainsi que sur les objectifs et résultats attendus du cadre de concertation. Egalement, il est question de recueillir les propositions des acteurs pour l’orientation des concertations lors de travaux de groupes organisés à cet effet.
Elisabeth Yaka Thione coordonnatrice du projet résilience qui intervient dans les régions de Tambacounda, Sédhiou Kolda et Ziguinchor, de signaler que « nous sommes là pour appuyer les autorités de la région, à rendre plus dynamique le cadre de concertation, qui réfléchi sur les enjeux qui tournent autour de l’agriculture. Et c’est dans e cadre que SOCODEVI à travers le projet résilience, financé par Affaire mondiale Canada AMC, vient appuyer à lancer les travaux de réflexion pour donner plus de contenus à ce cadre autour des enjeux agricoles ».
En outre, il s’agit selon la coordonnatrice, de « mettre tous les acteurs en synergie, pour mieux articuler l’intervention et l’accompagnement dans le milieu agricole. C’est un projet qui vise l’autonomisation des femmes dans les 4 régions d’intervention. A travers les coopératives, c’est un projet qui accompagne les groupements de femmes à vocation agricole mais aussi qui accompagne les initiatives mises en place par les services techniques, Drdr au niveau de chaque région pour travailler à l’autonomisation globalement des producteurs mais surtout des femmes dans l’accès aux facteurs de productions, dans l’accès aux financements et aussi de renforcement de leur résilience face aux chocs climatiques que nous sommes entrain de vivre ».
A l’en croire, il est question de s’accorder sur des bonnes pratiques agricoles et en particulier des ITK climato-intelligents. Et l’atteinte de cet objectif passera par, entre autres, le partage et l’évaluation des initiatives en cours des structures techniques et de recherche, programmes et projets, ONG etc. en matière de bonnes pratiques agricoles (BPA) dans les zones d’intervention. Aussi, partager les pratiques paysannes, les contraintes et besoins des agricultrices/teurs en matière de BPA tout en intégrant la dimension genre. Donc, s’inspirer des ITK existants pour harmoniser un modèle d’ITK climato intelligent, pour une filière (ciblée par le projet), qui fera l’objet d’un guide illustré pour la vulgarisation. Egalement, la Pré-identification des acteurs clés de l’offre en intrants (semences, engrais chimiques et organiques, pesticides…) et équipements agricoles dans les zones d’intervention. Il faut donc adapter la technicité aux différents enjeux liés au changement climatique, à l’appauvrissement des sols. Adapter les financement à ces enjeux ».
Une occasion pour Sada Ly Directeur Régional du Développement Rural (DRDR) de noter que chaque année, l’Etat met en place des facteurs de production, à savoir le matériel agricole, les semences, les engrais. Il s’est félicité de cet appui qui va inciter la CNAAS (Compagnie Nationale d’Assurance Agricole du Sénégal) et les institutions financières (IF) à prendre en compte les BPA dans leurs offres de produits et services spécifiques aux agricultrices.
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