La mission de supervision composée d’une délégation de la Banque Mondiale, du projet de la ligne d’interconnexion de la Société de Gestion de Manantali II, du ministère des finances, s’est rendue au niveau de la pépinière régionale de Tambacounda. Il s’agissait de voir de visu l’état de mise en œuvre du partenariat avec les service régional des eaux et forêts de Tambacounda. Et c’est un satisfecit qui a été décerné au commandant Mamadou Gaye, Inspecteur régional des eaux et forêt de Tambacounda et à l’ensemble de ses collaborateurs.
« Je commence par féliciter le service des eaux et forêts pour leur engagement dans le cadre de leur mission régalienne qui leur est confiée. C’est un sentiment de satisfaction que nous avons à la fin de cette visite avec tout ce que nous avons vu en termes de production de pépinière, de test de surveillance forestière des drones mis à leur disposition. Ce qui s’inscrit dans le cadre du suivi des actions déjà menées comme le reboisement », de réjouit Sérigne Sambou Niang, coordonnateur du projet Manantali II. Il a été question, selon lui, de mettre en place un très bon plan de suivi des acquis.
Selon commandant Mamadou Gaye, la capacité de production de la pépinière régionale de Tambacounda a été doublée garce à l’accompagnement de la Sogem et de la Banque Mondiale. « Nous sommes à 1,5 million de plants. En outre, nous avons le reboisement à partir de juin-juillet. Et actuellement nous sommes à 200 hectares déjà réalisés ».
A l’en croire, ce « partenariat nous permet de lutter efficacement contre les feux de brousse à travers l’acquisition d’engins qui sont des unités légères très mobiles et de capacités importantes pour permettre d’éteindre les feux en temps réel. En plus, des drones mis à notre disposition viennent s’ajouter aux équipements de surveillance mais aussi d’intervention. C’est un partenariat que nous saluons et qui nous permet d’atteindre largement les objectifs attendus par l’autorité en matière de reboisement, de protection forestière bref de lutter contre la coupe abusive du bois.
D’ailleurs, plus de 50 km de pare-feu ont été ouverts et ces derniers « nous permettent de lutter contre les feux tardifs. Ce qui a contribué à la diminution des feux de brousse. Ces équipements vont également permettre de faire des opérations de terrain, recueillir des informations et agir vite », note Commandant Gaye.
Pour Diamali Ibrahim, spécialiste en énergie pour la Banque Mondiale, « le projet Manantali II s’intègre parfaitement dans les actions stratégiques de lutte contre les changements climatiques, contre la déforestation, tout en permettant aux populations d’avoir accès à une énergie propre et durable ». Car, à travers la ligne d’interconnexion Kayes-Tamba, les populations pourront avoir accès à l’énergie produite par le barrage hydroélectrique de Manantali, qui est une énergie propre et durable.
Et pour l’utilisation ou la manipulation des drones, une formation d’agents a démarré ce mardi 10 mai 2022 à Tambacounda et cela pour 5 jours.
echoriental.com
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