Pour le 2e jour de la série de rencontres avec les structures de développement intégré de l’enfant de Tambacounda, madame Silvia Danailov, représentante de l’Unicef au Sénégal se dit satisfaite de l’engagement des acteurs pour l’atteinte des objectifs assignés. Il s’agit entre autres de défendre les droits des enfants, d’aider à répondre à leurs besoins essentiels et de favoriser leur plein épanouissement.
La visite des structures sanitaires, Région Médicale, le Centre de santé ou C.M et le centre hospitalier régional ou hôpital région de Tambacounda ainsi que l’association régionale des « Badjéne Gokh » a été au menu des rencontres. Une journée qui continue d’être la partie du développement intégré des enfants à travers le point d’entrée de la santé-nutrition, soins des enfants, des nouveaux nés, de la mère. « J’ai donc eu le plaisir de m’entretenir avec le médecin chef de la région médicale, la directrice de l’hôpital régional, des badjén Gokh. De visiter le pôle Mère-enfant de l’hôpital régional mais aussi le centre de nutrition du C.M.
Des rencontres organisées pour faire le point de la situation et du soutien que l’Unicef donne pour accompagner tous les efforts. « Et je suis ravie de voir qu’il y’a vraiment des progrès au niveau de la mortalité des enfants et des nouveau-nés, grâce à un soutien continue en équipements néonatals. Il a été question de voir les efforts consentis pour la réduction de la mortalité des nouveau-nés et des enfants », dit-elle.
Ceci étant, Dr. Bayal Cissé Médecin Chef de la Région Médicale de Tambacounda de confirmer que la plupart des indicateurs relatifs à la survie de l’enfant, ont eu des progrès notables. « Et là il faut remercier l’ensembles des acteurs mais surtout remercier l’Unicef qui nous a aidé à tirer ces indicateurs vers le haut. Surtout en ce qui concerne la nutrition, la prise en charge de l’enfant malade, mais également les indicateurs de prévention ».
Selon Dr. Cissé, la mortalité néonatale a baissé. « De 354 en 2020, il est à 270 en 2021, soit une baisse considérable ». Mais, la mortalité maternelle reste encore le point noir qui appelle à une implication de tous afin inverser la tendance. Car, de 102 décès maternels, la courbe est montée jusqu’à 115. Cela est lié au fait que la notification a été beaucoup pus complète, explique Mcr Cissé. « Des pistes ont été lancées pour une collaboration multi-sectorielle. Le secteur de la santé a besoin de tous les autres secteurs pour faire reculer ce taux de mortalité », soutient-il.
Pour aider les enfants mal nourris, madame Silvia Danailov de souligner que la structure onusienne fournie beaucoup d’intrants à travers les centres de nutrition comme celui du centre de santé de Tambacounda. « Nous essayons de voir comment renforcer le soutien dans toute la région. Nous avons une approche très innovante, pilote dans certaines collectivités territoriales où nous incluons toutes les initiatives, dans la santé-nutrition, l’eau, l’hygiène, l’assainissement, la protection des enfants. Le Médecin Chef de région est interpellé pour renforcer ces initiatives afin de garantir le développement intégré des enfants.
La représentante de saluer l’implication des « Badjén Gokh » sur la prévention des grossesses non désirées chez les filles.
echoriental.com
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