La coordination régionale de l’UNAPEES (l’Union Nationale des Associations de Parents d’Élevés et d’Etudiants du Sénégal), de Tambacounda, en collaboration avec la coalition des organisations pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), ont tenu un panel dans les locaux de la croix rouge sur la problématique des enfants hors du système formel de l’éducation. Une rencontre qui a également permis de revisiter les difficultés dans la reconnaissance juridique des structures d’accueil.
Il s’agit pour Kéba Kébé, président régional de l’Unapees de Tambacounda, et de Mme Seck Louise Diéne, régionale de la Cosydep, de porter le plaidoyer de ces structures afin d’enrôler le maximum d’enfants en situation de déperdition.
Garantir à tous les enfants l’accès à l’école pour une équité des chances dans la vie. Ceci afin d’encourager l’accès équitable à l’éducation et l’inclusion. Heureusement que des partenaires au développement du Sénégal soutiennent la mise en place de ces structures éducatives adaptées aux besoins des enfants, en particulier les plus vulnérables et les exclus.
Ainsi, une étude commanditée en 2014 par les partenaires et des structures sénégalaises, a révélé l’intensité de l’exclusion et a proposé des stratégies adaptées.
D’où la mise sur pied d’un modèle éducatif alternatif, les «classes passerelles», accueillant les enfants déscolarisés ou ayant dépassé l’âge d’accès au primaire.
Un projet pilote dans les régions de Tambacounda et Kédougou qui a accueilli durant la première année en 2017, 2.272 élèves pour une scolarisation accélérée. L’objectif est la transition vers le primaire ou l’apprentissage rénové.
Pour la prévention de l’abandon scolaire, en particulier des filles, les coordinations régionales de l’Unapees et de la Cosydep soutiennent la sensibilisation communautaire, la formation des enseignants à la prise en compte du genre dans les pratiques éducatives, etc. Ce qui les préparer à leur vie de future d’adulte.
« La prise en charge de ces enfants est un impératif qui permet de leur offrir une seconde chance qui pourrait ouvrir des portes pour leur insertion sociale », souligne Mme Seck.
echoriental.com
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