Le ministère de la formation professionnelle de l’apprentissage et de l’insertion (MFPAI) à travers la cellule des études, de la planification et du suivi évaluation a déroulé à Tambacounda, une session de formation de 5 jours des acteurs du niveau déconcentré, sur le processus de mise en œuvre de la Valorisation des Acquis de l’Expérience (VAE) deuxième phase. Ce, pour contribuer à la mise à l’échelle de la validation des VAE, sensibiliser les différents acteurs sur la nouvelle modalité certification selon cette stratégie. Il s’agit également de partager le guide Vae et le dispositif de certification.
La session a permis de mieux accompagner les éventuels candidats à la certification par la Vae. « Une option prise par le MFPAI, dans le cadre du projet employabilité des jeunes par l’apprentissage non formel de certifier 8000 maîtres artisans ou compagnons par la Vae. Car, l’expérience de l’apprentissage rénové a permis d’enregistrer des résultats importants avec l’enrôlement de 7458 maîtres d’apprentissages et prêt de 24.000 jeunes apprentis en 2021, avec près de 20 programmes écrits selon l’APC et adaptés à la cible. Toutefois, la modalité de formation par l’apprentissage est encore confrontée au défi de la reconnaissance des compétences des maîtres d’apprentissage », note-t-on.
Pour Mor Awa Dieng inspecteur de spécialité de la formation professionnelle et technique à l’inspection d’académie de Tambacounda, la formation s’intéresse aux maîtres artisans de plusieurs corps de métiers, structures métalliques, la menuiserie bois, la coiffure, habillement, froid-climatisation, mécanique auto, agri-élevage, avec l’accompagnement d’autres acteurs comme l’Agence Régional de Développement (ARD), le Centre Académique de l’Orientation Scolaire et Professionnelle (CAOSP), etc.
A l’en croire, « la validation des acquis de l’expérience est une vielle doléance, car nous avons formé des apprentis qui ont été certifiés alors que paradoxalement, les maîtres artisans qui forment ces apprentis, ne sont pas certifiés, pour la plupart. Il n’est pas rare de voir un maître artisan qui a une expérience de plus de 20 ans et qui ne détient aucune certification du métier exercé ». Il s’agit donc de les former pour leur donner l’expertise du comment se passera cette validation des acquis de l’expérience à travers des outils disponibles. « Certains d’entre eux auront le CAP, d’autres le BEP, BT, BTS, etc. Donc, c’est un panel de niveau qui va à terme, leur permettre d’avoir ce diplôme pour faire valoir leur expertise et mieux s’épanouir dans leur métier.
Une occasion pour Abdoulaye Sarr président de la chambre des métiers de Tambacounda, de se réjouir de cette session de formation organisée par le ministère de la formation professionnelle de l’apprentissage et de l’insertion. Car, dit-il, le besoin a toujours été là. Et donc c’est une occasion, poursuit le président Sarr, pour la chambre consulaire qu’il dirige de main de maître, de donner une réponse à un des objectifs du Plan Sénégal Emergent, PSE, accroître la qualification la qualification professionnelle mais surtout à développer le secteur de l’artisanat.
echoriental.com
+ Commentaire