Pour contribuer à la sécurité alimentaire des ménages et lutter contre la malnutrition, la déforestation, tout en créant des emplois, le projet OCC Tiers-Sud Beydaare-Agro-Beydaare-Sénégal est déroulé dans 20 communes des départements de Kolda, Tamba, Kédougou et Vélingara. C’est une enveloppe de 47 millions d’euros, dont 25 millions d’euros de prêt à l’Etat du Sénégal, une subvention de l’AFD (Agence Française de Développement) de 2 millions d’euros et une autre de l’Union Européenne (UE) de 20 millions.
En marge d’une mission de supervision à Tambacounda, du partenaire financier, ce samedi 7 mai 2022, Mouhamadou Tidiane Diallo, président du groupement d’Intérêt économique (GIE) Agro Beydaaré-Sénégal, par ailleurs président du conseil régional de la jeunesse de Tambacounda, souligne que ce projet vise la production d’un million 100 mille plants d’espèces diverses, qui seront fournies à des ménages ciblés par la CARITAS.
« Il s’agit d’accompagner et de soutenir la politique de l’Etat du Sénégal, de lutte contre la déforestation, contre l’insécurité alimentaire mais également offrir des opportunités d’emplois aux jeunes et femmes, aux migrants de retour, à travers les différentes localités d’intervention dudit projet », explique le président Diallo.
Pour la production des pépinières, 205 personnes ont été engagées pour un objectif de 22 espèces comme le Maringá, l’anacarde, corossolier, goyavier, etc. « C’est un projet du ministère de l’agriculture, piloté par la SODAGRI et développé par le projet Tiers-Sud Beydaaré et a pour partenaire d’exécution, GEOFIL ».
Selon Virginie Barthes de l’Agence Française de Développement, l’AFD et l’UE accompagnent l’Etat du Sénégal dans la mise en place de ce projet qui vise l’accompagnement de 20 communes des départements de Kolda, Vélingara, Tambacounda et Kédougou. Ce, « pour l’accompagnement et le développement économique des terroirs et l’amélioration des revenus des populations à travers différentes activités ».
« Il vise également, poursuit-elle, l’accompagnement de différentes filières, riz, maïs, banane, à travers à la fois des investissements productifs en terme de réhabilitation de système irrigué, d’aménagement de bas-fonds, accompagnement des groupements des producteurs avec à la clé des renforcements de capacités ».
echoriental.com
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