Le projet AVENIR ambitionne d’améliorer le bien-être socio-économique et la résilience des ménages agricoles, plus particulièrement les femmes et les jeunes des régions de Sédhiou et de Tambacounda. Il s’est engagé à mettre en place un sous comité genre, qui va prendre en compte les préoccupations des jeunes et des femmes dans le cadre du projet. Pour cela, il s’est proposé de créer un cadre d’échanges et de discussions sur les questions liées aux enjeux et aux opportunités de l’égalité entre les genres et l’inclusion de la jeunesse.
Selon Seydou Fall coordonnateur des opérations du projet AVENIR de l’ONG MEDA à Tambacounda, la mise en place de cadre, permet entre autres de fournir une présentation globale du projet AVENIR et de la stratégie sur l’égalité entre les sexes et l’inclusion sociale, passer en revue les activités qui ont été menées en matière d’égalité des sexes et d’inclusion sociale. « Ce sous comité va prendre en compte les préoccupations des jeunes et des femmes dans le cadre du projet. Permettre de peaufiner davantage la stratégie d’intervention en matière de genre. Cela va permettre de renforcer les acquis en matière de genre », explique le coordonnateur Fall lors de l’atelier de mise en place du sous comté consultatif genre et jeunesse du projet AVENIR de l’ONG MEDA.
Les participants ont échangé sur les défis, les opportunités dans la mise en œuvre des activités liées à l’égalité entre les sexes et la jeunesse dans la zone d’intervention dudit projet. En outre, des recommandations ont été faites pour une meilleure prise en compte de la question liées à l’égalité entre les sexes et la jeunesse.
Pour Seydou Fall, le projet compte atteindre une cible totale de 11.500 clients directs dont 50% des femmes et 30% des jeunes hommes et 20% des jeunes femmes, dans des chaines de valeur de riz, de l’anacarde, de la mangue, du baobab et de l’horticulture. Et c’est sur la base d’une gestion axée sur les résultats, que le projet financé par Affaire Mondiales Canada (AMC) pour une période de 5 années plus deux autres années de prolongation, que les activités sont déroulées.
Une initiative saluée pas les participants qui soutiennent que ce projet est venu corriger une certaine injustice et lutter contre l’exclusion. « Mettre en place un sous comité genre, sera une opportunité pour discuter sur des questions qui bloquent l’autonomisation surtout des femmes et des jeunes », soutient madame Adja Khady Mané Tounkara présidente de la FAFS de Sédhiou.
echoriental.com
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