COLLECTIF POUR LA LUTTE CONTRE L’ARNAQUE ET LA CUPIDITE
DES ECOLES PRIVEES CATHOLIQUES DE TAMBACOUNDA : « NIO BAGN »
RESOLUTION
- Considérant la loi fondamentale du Sénégal qui garantit à chaque citoyen le droit à l’éducation,
- Considérant la loi 91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’éducation nationale,
- Considérant la convention relative aux droits de l’enfant en son article 28,
- Considérant le Code des Obligations Civiles et Commerciales du Sénégal en son article 104,
- Considérant que les écoles privées du Sénégal sont sous l’autorité de l’Etat,
- Considérant que toutes les écoles du pays ont été fermées par l’Etat du Sénégal à cause de la pandémie de la Covid-19 et par conséquent aucun enseignement apprentissage n’a été fourni par les écoles privées durant la période allant du 15 mars 2020 au 11 novembre 2020 sauf pour les classes d’examen,
Nous, Collectif pour la Lutte contre l’Arnaque et la Cupidité des écoles privées Catholiques de Tamba, « nio bagn » après plusieurs rencontres, constatons pour le regretter que
- Les écoles privées catholiques de Tambacounda refusent toujours l’accès des enfants dans leurs établissements où ils y sont régulièrement inscrits et bloquent tout papier administratif sous le prétexte de non-paiement des mois où les écoles étaient fermées par le gouvernement.
- Que certains parents sous la pression familiale sont en train de payer ces mois pour lesquels leurs enfants n’ont pas étudié afin d’alléger le stress de leurs enfants.
- Beaucoup d’enfants sont traumatisés parce que ne pouvant pas aller à l’école alors que leurs pairs y vont.
- Ces écoles privées catholiques, malgré la gravité de la situation, et malgré la subvention Covid-19 que l’Etat leur a versé, continuent à verser dans le dilatoire.
- L’Etat du Sénégal qui avait fermé les écoles pour force majeur tarde à prendre une décision conforme à la loi et à la morale.
Conscient que cette situation ne peut plus perdurer, le collectif décide,
- D’user de tous les moyens légaux pour que le droit soit dit et que les enfants reprennent le chemin des écoles,
- D’exiger la remise sans condition des papiers administratifs aux parents qui ont décidé de retirer leurs enfants de ces écoles
- D’exiger que ces écoles arrêtent de réclamer le paiement des trois mois où les écoles étaient fermées comme condition sine qua non pour la réinscription.
- De réclamer que les sommes déjà versées par les parents sous la pression soient reconverties en mensualités pour l’année 2021.
Le collectif.
Fait à Tambacounda le 19/11/2021
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