Le Collectif d’Appui aux Enfants et jeunes en Difficulté (COSAED) a organisé à Tambacounda, une rencontre de partage, d’échange avec les acteurs sur l’approche méthodologique du travail social de rue. Ce dans le cadre de la problématique de la prise en charge des enfants en situation de rue. Une occasion de partager avec les acteurs des services techniques, des organisations de la société civile en charge de la protection de l’enfant, les membres du comité départemental de protection de l’enfant, afin de peaufiner des stratégies de prise à travers d’abord l’accueil.
Ce qui a fait dire à Moussa Coulibaly chargé de la communication du COSAED et au nom de la coordination nationale, que l’atelier organisé à cet effet, vient en « appoint à nos collègues de Tambacounda pour répondre à une demande qui va dans le sens de les renforcer pour l’amélioration des acquis par rapport à la prise en charge des enfants en situation de rue, dans les structures ». A l’en croire, avec l’arrivée annoncée du train pour janvier prochain, il urge d’anticiper en renforçant les acquis pour davantage outiller les intervenants.
Il est question de passer en revue la question de l’accueil dans les structures de protection des enfants. Donc la rencontre organisée par la section Tambacounda du COSAED a porté sur l’accueil, des échanges entre professionnel de la prise en charge de l’enfant pour trouver des alternatives à la problématique d’enfant en situation de rue.
A l’instar des autres régions du pays, celle de Tambacounda aussi caractérisée par une forte présence d’enfants en situation de vulnérabilité et de non accès aux droits fondamentaux de ces derniers.
Pour madame Diané Diakhaté point focal COSAED à Tambacounda, l’initiative vise à lutter contre toutes formes de violation des droits de l’enfant en renforçant les capacités des acteurs impliqués dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie de ces enfants. Ils sont souvent victimes d’exploitation, de traite humaine, de trafic, d’abus ou de sévices. Le point focal estime que la problématique des enfants en difficultés, d’une manière générale, doit être l’affaire de tous.
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