Dans un partenariat entre l’Ong Tostan, Affaires Mondiales Canada, l’Unfpa et le gouvernement du Sénégal, 30 communautés du département de Goudiry, région de Tambacounda, ont publiquement déclaré leur décision formelle d’abandonner l’excision mais aussi le mariage d’enfants. La cérémonie de cette déclaration zonale a été organisée à Komoty, dimanche 20 novembre 2022, sous la supervision des autorités administratives, territoriales mais aussi des partenaires au développement.
« La pratique de l’excision constitue une atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes et des filles, souligne d’entrée Abdoul Aziz Sy, responsable des programmes de Tostan Sénégal. Il ajoutera que cette date du 20 novembre 2022 à Komoty est symbolique. Elle coïncide avec l’anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989. Par conséquent, poursuit-il, je lance un appel pour une synergie d’action de tous les acteurs impliqués dans la promotion et la préservation des droits humains, l’autonomisation des femmes et des filles ».
Devant un parterre de participants à cette déclaration zonale, le responsables des programmes d’indiquer que la déclaration en question « contribue au processus d’accélération du mouvement d’abandon de l’excision initié depuis 1997. Certes, il est très important de voir plusieurs communautés renoncer librement à ces pratiques néfastes, toutefois, nous invitons les autorités administratives et locales, les structures de protection de l’enfance, les cellules de veille et d’alerte dans les communautés, à veiller au respect des engagements d’abandon de l’excision et du mariage d’enfants dans le cadre du suivi post-déclaration ».
Les communautés des communes de Komoty, Bala, Goumbayél, issues de 30 villages, ont déclaré publiquement, être sensibilisées, « sur les pratiques néfastes telles que l’excision, le mariage d’enfants, en passant par le respect de la promotion des droits humains, pour le bien-être et la dignité des femmes des filles et des enfants ». Par conséquent, ces communautés ont alors déclaré définitivement l’abandon de ces pratiques néfastes qui ne favorisent pas la bonne santé de leurs progénitures.
Abdou Khadre Cissokho, adjoint au Préfet du département de Goudiry, de signifier que les mutilations, sous toutes autres formes, « sont une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment celui à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique ainsi que leur droit à la vie, lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles ». Il note que le programme conjoint entre l’Ong Tostan, Affaires Mondiales Canada, l’Unfpa et le gouvernement du Sénégal.
echoriental.com
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