Dans le cadre de la célébration de la journée de l’éducation des filles, le bureau genre de l’Inspection d’Académie de Tambacounda s’est mobilisé au niveau du Collège Thierno Souleymane Agne, pour échanger sur la problématique de la sécurité des filles dans l’espace scolaire. Ce sous le thème, « Pour une école de la réussite : un environnement sécurisé, le bien-être des filles assuré. »
Il s’agissait pour cette édition, de voir les voies et moyens pour renforcer la sécurité des filles dans l’environnement scolaire afin qu’elles puissent persévérer dans les études. Le thème de cette année est d’actualité compte tenu des multiples violences que nous avons vécues en fin d’année scolaire portant sur des agressions successives de jeunes filles sur le chemin de l’école dans la commune de Tambacounda. De nos jours, nous vivons dans un monde où la violence se fait sentir un peu partout surtout chez les plus vulnérables. Il est donc temps que les communautés, en commençant par les familles, reprennent l’éducation des enfants en main », dit madame Diarra Françoise Diouf responsable du bureau genre de l’I.A de Tambacounda.
Mme Diarra de soutenir que « les notions de foula, kersa, fayda, diom, étaient des ressorts qui prédisposaient la personnalité des enfants et plus particulièrement celle des filles. Cependant il y a une déliquescence profonde sous l’emprise du libertinage et de la dépravation des mœurs avec des individus sans foi ni loi. D’où l’urgence de restaurer et d’inculquer les valeurs de dignité, de respect, d’estime de soi et de fierté ».
Elle ajoute « qu’il est vrai que la fille a besoin de beaucoup plus d’attention pour s’épanouir dans les écoles et cela, les organisations qui luttent pour la scolarisation et le maintien des filles, se sont battues pour obtenir gain de cause. D’où, la généralisation des tenues scolaires, les toilettes séparées, la gestion des menstrues avec les kits de dignités offerts, les clubs de soutien et de solidarité installés dans les écoles pour servir de cadre d’échanges aux filles avec l’accompagnement du réseau des femmes enseignantes. Mais aussi la plateforme de gestion des cas de violences de la cellule genre du ministère de l’Education. Tout ceci a été rendu possible grâce aux partenaires de l’état (entre autre l’UNICEF) », précise-t-elle. Mme Diarra de remercier madame Gningue, coordinatrice du FAWE qui est le principal bailleur cette année. « Je remercie également tout ceux qui ont contribué à l’organisation de l’édiction 2022 de cette journée ».
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