La journée mondiale de l’environnement, marquant le premier jour de la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain, est célébrée ce 5 juin 2023. A Tambacounda, le réseau conservation de l’environnement de la Casamance et du Sénégal oriental (RCECSO) a organisé un forum sur les menaces et enjeux liés à la protection de la biodiversité végétale. Une occasion pour mettre le focus sur la situation du Parc National de Niokolo Koba(PNNK).
Il a été question pour le RCECSO, de sensibiliser les communautés au niveau local pour le renforcement de la protection du Pnnk. Le dit forum a permis d’échanger sur le contrôle et la veille citoyenne mais aussi sur les enjeux liés à l’exploitation et à la dégradation des ressources forestières ainsi que les conséquences environnementales et sociales qui en découlent. Il s’agit pour El Hadj Amadou Bâ coordonnateur du réseau conservation de l’environnement de la Casamance et du Sénégal oriental, entre autres, d’identifier à travers ce forum, les principaux enjeux spécifiques liés à la dégradation de l’environnement dans la zone Sud-est.
« Nous avons eu l’initiative d’évaluer le Parc pour un diagnostic. Car il est le poumon vert que nous devons conserver et qui est dans la zone rouge des biodiversités en péril. Donc l’évaluation nous a permis d’avoir une aidée très claire de ce parc qui est menacé », a expliqué le coordonnateur El Hadj Amadou Bâ. Pour lui, la célébration de cette journée a permis de convier l’ensemble des acteurs, pour pouvoir partager l’évaluation et tirer des leçons pour sauver ce poumon vert. Il a regretté la disparition de certaines espèces, le braconnage, etc.
Une situation confirmée par le Commandant Jacques Gomis, conservateur du parc National de Niokolo Koba qui souligne que la rencontre est d’une importance capitale. Il s’agit de parler de la gestion du Niokolo Koba. Car, si le parc sombre, ce sont 3 régions, Tambacounda, Kédougou et Kolda qui vont aussi sombrer sur le plan écologique. La rencontre permet de voir la gestion du Niokolo, « les nouvelles orientations à propulser pour qu’on puisse atteindre les objectifs fixés ».
Le conservateur d’expliquer que les menaces sont diverses. « L’un des points essentiels, c’est d’abord le braconnage, la divagation des animaux dans ce parc, la coupe de bois. Mais seulement un nouveau phénomène est apparu avec l’orpaillage au niveau de la région de Kédougou ». Pour le commandant Gomis, le Parc reste le pilier écologique des 3 régions.
Le coordonnateur El Hadj Amadou Bâ souligne également que la rencontre va permettre de mobiliser périodiquement, les différents acteurs de la zone Sud- Sud Est, pour des actions de sensibilisation et de plaidoyer dans la protection des forêts.
echoriental.com
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