La FAO, à travers son projet de renforcement des moyens de subsistances des femmes rurales, a mis gratuitement à la disposition de l’Association des Producteurs de Bananes de la Valée du Fleuve Gambie (APROVAG), de l’engrais bio et du carburant pour les motopompes. Ce don est composé de 4 types d’engrais riches en azotes (560 litres), en phosphores (560 litres), en potassium (560 litres) en compost (28 tonnes), est estimé à 12,5 millions de francs Cfa, en guise de subvention partielle.
Les producteurs de l’Aprovag avaient subi des pertes de commercialisation en 2020, avec la pandémie à Covid-19, de 402 tonnes de bananes évaluées à environ 80 millions de francs Cfa.
« C’est ainsi que le projet a décidé d’accompagner ces producteurs en les soutenant partiellement en intrants de production notamment l’engrais bio et du carburant pour les motopompes », précise Mamadou Niokane de FAO, coordonnateur du projet de renforcement des moyens de subsistances des femmes rurales dans la région de Tambacounda. Un projet qui accompagne deux organisations de producteurs dont l’APROVAG et la Fédération Yaakar Niani Wouli de Koussanar.
Selon le coordonnateur Niokane, « ce don va considérablement contribuer à leur résilience. Et nous comptons beaucoup sur les bénéficiaires pour que cet appui soit un déclic pour leur permettre non seulement de subvenir à leurs besoins, mais aussi que ces engrais contribuent à soutenir un fond revolving afin qu’il ne soit pas un fond perdu. Ce, pour qu’il puisse, avec la contribution partielle des bénéficiaires, constituer un capital qui pourra être bénéfique pour d’autres producteurs.
Issa Mbengue, président APROVAG se réjouit de ce don dira, « nous sommes très contents de recevoir ce don de la FAO qui facilite notre résilience car la pandémie à Covid-19 a mis à genou nos activités de production de banane. Au début de cette pandémie, l’Aprovag n’a pas pu commercialiser 402 tonnes de bananes. Ce don d’intrants, va nous aider à reprendre nos activités de production ».
A l’en croire, sur les 9 GIE de l’Aprovag, le don va servir 7 groupements car les 2 Gie restants ne sont pas en production. Notre structure va mettre un système de gestion pour ce don. Il sera distribué aux bénéficiaires qui vont verser 50% en guise de contribution ».
La FOA s’engage ainsi à accompagner ces producteurs dans la stratégie de commercialisation. « Parce que la pandémie à Covid-19 a fini de montrer que le système de commercialisation de l’Aprovag était très fragile. Et donc nous mettrons beaucoup plus l’accent sur l’amélioration de ce système », fait savoir Mamadou Niokane de FAO.
Ce sera une manière, selon Niokane, « de permettre à la structure de mieux assainir son système de commercialisation, pour avoir un système durable ».
echoriental.com
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