Pour vérifier auprès des communautés, la véracité des informations collectées, confirmer la pertinence, l’efficacité, préciser l’échelle et le taux d’adoption des connaissances concernées, Enda Pronat a organisé un atelier de restitution communautaire. La rencontre de Saré Boubou, dans la commune de Koussanar, département de Tambacounda, vise aussi à confirmer l’endossement communautaire par la signature du document concernant les droits de propriété intellectuelle, approfondir et préciser certaines connaissances.
Le projet « Centre de Connaissances de l’Agriculture Biologique en Afrique » (KCOA en Anglais), financé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et mis en œuvre par l’Agence Allemande de Coopération Internationale pour le Développement (GIZ). Il a pour objectif de renforcer les acteurs des pôles de connaissances et leurs réseaux, dans les régions de l’Afrique de l’Est et Australe, de l’Afrique de l’Ouest, du Nord et du Centre, dans leur rôle de promotion de l’agriculture biologique et de l’agro écologie.
Selon Ba Yoro Diallo chargé de projets du programme KCOA au sein d’agropole Afrique, « c’est un projet continental sur 5 pôles. Il est question de faire la promotion de l’agro écologie, de l’agriculture biologique en mettant l’accès sur les connaissances acquises par les acteurs. L’idée est venue d’une enquête qui a été réalisée auprès des acteurs. Et cette enquête a révélé que les connaissances en agriculture biologique et écologique n’arrivent pas à la production c’est-à-dire à la base. Donc pour corriger cela, il a été mis en place des pôles pour mettre l’accent sur l’accès, collecter des connaissances, les traiter, les valider, les mettre dans des supports adéquats pour une diffusion auprès des praticiens ».
Une occasion pour Adama Camara sous préfet de l’arrondissement de Koussanar, de saluer l’accompagnement de Enda Pronat à travers les nombreuses initiatives, qui visent à soulager les populations mais surtout à booster le développement des localités.
Ce partage des connaissances traditionnelles et modernes dans le cadre de l’agriculture biologique, va impulser une nouvelle dynamique au niveau des communautés pour un véritable changement de comportements. Car, l’agriculture bio a pour principe fondamental le respect de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air, de l’eau, des êtres humains et du bien-être animal. L’usage de produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides…), est exclu en agriculture biologique, souligne Oumar Déme, Maire de la commune de Ndoga Babacar. De nombreuses études attestent que les aliments bios sont généralement plus riches sur le plan nutritionnel.
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