Dans le cadre du déroulement des activités de sensibilisation du programme éducation aux droits humains, la section sénégalaise d’Amnesty a réuni des enseignants de Koussanar afin de leur fournir des informations adéquates et des outils ces droits humains. Il a été question durant deux jours au Lycée de Koussanar, d’échanger sur l’impact des Mutilations Génitales Féminines (MGF) ainsi que sur les mariages forcés et précoces sur la santé des femmes et des filles.
Selon madame Aminata Diéye Kâ, responsable du programme éducation aux droits humains d’Amnesty International, « il s’agit de moments de partage sur les violences basées sur le genre mais aussi les approches participatives afin de leur permettre de mieux aborder ces questions dans leurs enseignements ». A l’en croire, l’activité entre dans le cadre du programme déroulé pour 3 ans. Et Koussanar a été une localité ciblée pour dérouler ledit programme d’éducation aux droits humains.
« Nous sommes entrain de mettre en œuvre ce programme pour le renforcement des mécanisme de protection de protection des mutilations génitales féminines et des mariages précoces et forcés au Sénégal ». En un mot, clarifie la responsable du programme éducation aux droits humains d’Amnesty International, ledit programme vise à réduire le taux de mariages précoces et les Mgf au Sénégal, en Sierra Léone mais aussi au Burkina Faso.
Ce qui est pour Makhan Fané, coordonnateur de Amnesty International Sénégal au niveau de Koussanar, par ailleurs professeur, « permet aux enseignants de disposer d’outils pertinents pour aborder les questions de droits humains, de violences basées sur le genre sans oublier les Mgf et les mariages précoces et forcés ». Il est revenu sur des cas de violences sur les filles en milieu scolaire qui ont pour conséquences, l’abandon.
Pour madame Mouskéba Maria, professeur au Lycée de Koussanar, l’atelier est intéressant au point qu’il nous a fourni des outils adéquats pour mieux utiliser les approches participatives dans les enseignements-apprentissages. Ainsi, des thématiques sur la protection et les mécanismes de protection d’Amnesty International, la politique de protection au Sénégal, les caractéristiques des droits humains, la violation de ces droits, entre autres, ont été introduites à travers des échanges, discussions, groupes de travail, etc. Ceci a permis aux participants, d’avoir une meilleure compréhension des notions et concepts de droits humains, des outils relatifs à l’enseignement de ces droits à l’école, etc.
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