En partenariat avec la jeunesse patronale du Sénégal, Action pour l’Avenir de la Région Orientale (AAR-Orientale) des régions administratives de Tambacounda et de Kédougou a convié, ce dimanche 19 février 2023, des acteurs jeunes et femmes pour un atelier de formation sur l’économie sociale et solidaire. Il s’agit d’un renforcement de capacités de cette couche vulnérable en entrepreneuriat, dans le cadre du programme sénégalais d’économie sociale et solidaire (PSE2S).
Une entité mise en place par la jeunesse patronale du Sénégal et qui regroupe des jeunes entrepreneurs soucieux du développement de leur nation. Selon Toumany Etienne Camara, président de cette structure de jeunesse, par ailleurs coordonnateur du PSE2S, il est question de formation de jeunes désirant entreprendre, le réseautage mais aussi la mise en place de projets structurants. « C’est-à-dire que Jps vise à orienter les jeunes à entreprendre dans les secteurs primaires et tertiaires, et cela via un accompagnement technique et financier de nos partenaires techniques », fait savoir le Président Camara.
Ce qui, pour Jean Moussa Signaté, président de Action pour l’Avenir de la Région Orientale (AAR-Orientale) des régions administratives de Tambacounda et de Kédougou, et porteur de l’initiative à Tamba, est une bonne trouvaille pour conscientiser les jeunes afin qu’ils comprennent « que la politique de développement, c’est vraiment l’avenir. Et pour cela, il faut entreprendre parce qu’au Sénégal oriental, nous avons le soleil, l’eau et la terre pour cultiver. Et ces 3 éléments suffisent pour entreprendre».
Une initiative saluée par madame Seynabou Diop, responsable de femmes, qui soutient qu’il urge pour de se tourner vers de telles activités entrepreneuriat pour lutter efficacement contre la pauvreté qui sévit dans la région. Elle promet que cette formation sera démultipliée pour une large compréhension du concept d’économie sociale et solidaire mais surtout d’encourager les jeunes et les femmes à entreprendre.
Pour cette phase test, il s’agit d’accompagner les jeunes et les femmes dans le domaine de l’inclusion financière. Et « la particularité de l’économie sociale et solidaire est de faire appel à un financement participatif. Amener les jeunes à trouver eux-mêmes un moyen de financement plus structuré et qui ne passe pas par les institutions financières, c’est mieux », explique Jean Moussa Signaté.
echoriental.com
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