Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril de l’UNESCO a été acté mercredi 24 juillet à New Delhi (Inde), par le comité du patrimoine mondial de cette organisation onusienne. Le parc national, classé en 1981 dans le patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa biodiversité unique et ses écosystèmes exceptionnels, avait basculé en 2007 sur la liste du patrimoine mondial en péril à causes de multiples évènements notamment anthropiques. Il s’agit entre autres, du braconnage, de l’exploitation du basalte, de l’orpaillage mais aussi de la divagation des animaux domestiques dans ce sanctuaire de 913.000 hectares.
Ce qui a fait dire au Lieutenant-Colonel Paul Moïse Diédhiou, nouveau conservateur du Parc National de Niokolo Koba (PNNK), que ces résultats traduisent la volonté et l’engagement des tous les acteurs à travers un planning qui visait à poser des actes dans le sens de retirer ce parc de cette liste. « C’est une réelle volonté politique de l’Etat à travers le ministère qui n’a ménagé aucun effort pour qu’une telle décision soit prise par l’UNESCO ». A l’en croire, les agents, les partenaires comme ULB Coopération, Am Bé Koun solidarité, Panthéra, entre autres ont beaucoup contribué dans l’accompagnement des populations riveraines pour proposer des activités génératrices de revenus afin de ne plus chercher le pain quotidien dans cette biosphère.
Des effort bien reconnu par le Comité du patrimoine de l’UNESCO qui note dans son communiqué que « les efforts encourageants » déployés par le Sénégal pour améliorer l’état de conservation de ce site naturel, sont une raison valable pour arriver à cette conclusion.
Selon Daouda Ngom ministre de l’environnement, « l’inscription d’un site sur la liste du patrimoine mondial en péril renvoie une mauvaise image de ce pays en matière de gestion de l’environnement. Il ajoute par la même occasion que ce retrait du parc national du Niokolo-Koba de cette liste, procure plusieurs avantages parmi lesquels la relance de la diplomatie environnementale. Depuis sept ans, on court derrière le retrait de cette liste ».
Le conservateur a tenu à vivement remercié les partenaires cités pour leur implication sans faille pour relever ce défi. Cette décision salutaire, va booster le tourisme. « L’Etat du Sénégal va poursuivre ses engagements auprès du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO pour améliorer la conservation et la gestion de la biodiversité du parc national du Niokolo-Koba, en élaborant un nouveau plan de gestion et d’aménagement, a assuré Daouda Ngom, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.
echoriental.com
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