L’ancien ministre d’Etat sous Wade qui a pris part au méga meeting organisé par le leader le « Disso » membre de la coalition « Sénégal Caa Kanam (Sck) » dans la capitale du Niani, s’est dit réjoui et revigoré par la présence de nombreux militants de cette coalition. Invité par Ibnou Tamiya Sylla patron du parti Dissoo, Ousmane Ngom a affirmé que cette nouvelle coalition marche séparément avec le BBY mais elles frapperont ensemble car, tous les députés de la mouvance présidentielle, travailleront à renforcer la majorité.
Ousmane Ngom travaille pour Macky Sall. C’est maintenant clair ! il a l’a soutenu à Koumpentoum en affirmant qu’ils sont des alliés stratégiques du président de la république et qu’à l’issue de ces élections, les députés qu’ils auront, serviront à renforcer la majorité présidentielle. C’est dans le cadre de la tenue d’un méga meeting de la coalition « Sénégal Ca Kanam » dont il est le leader national, que Me Ngom a foulé le sol du Niani. Il y était invité par le responsable du parti Dissoo, sorti deuxième lors des dernières locales dans la commune de Koumpentoum. Ibnou Tamiya Sylla a décidé de s’allier avec Ousmane et plusieurs autres partis et mouvements politiques pour briguer le suffrage des populations.
L’intronisation dans ce département de la région de Tambacounda lui a été profitable car le coordonnateur de SCK de la mouvance présidentielle, peut désormais compter avec le soutien et la détermination de Dr Pape Sémou Niang d’« action républicaine » qui a décidé de s’allier à Me Ngom. « Nous sommes encore plus confiants aujourd’hui parce que je suis venu ici pour que nous puissions montrer le duo que nous formions déjà, mais il se trouve que nous avons eu l’agréable surprise d’avoir été accueilli à bras ouverts par une personnalité, une figure de proue du Sénégal Oriental ou du Niani, le Dr Pape Sémou Niang. Il a décidé avec son organisation, « action républicaine » de s’allier à nous. D’être avec nous dans cette coalition pour le triomphe à Koumpentoum et même dans l’ensemble de la région de Tambacounda ou ailleurs », souligne le patron de SCK. C’est dire donc finalement que la matérialisation du duo a fini par être une matérialisation d’un trio, « que nous gagnons. Un trio qui est un triangle isocèle car nous partageons les mêmes valeurs, le même patriotisme, le même engagement, pour le Sénégal et pour les populations du Sénégal ». A l’en croire, la coalition « Sénégal Cé Kanam» a préféré faire un travail sous terrain. Il s’agit de la bâtir patiemment mais de façon consciencieuse et sérieuse jusqu’à ce qu’on arrive à sa maturité, a-t-il ajouté
« Nous sommes une dizaine de partis politiques légalement reconnus et plus d’une vingtaine de mouvements de toutes les couches sociales », a martelé l’ancien ministre de Wade. La particularité de notre coalition (SCK), c’est qu’elle a une ossature essentiellement économique et sociale. Nous avons de grands acteurs économiques qui ont décidé, avec notre coalition, de s’engager pour la première fois en politique, pour porter directement les préoccupations des sénégalais. C’est ce qui fonde notre confiance dans ces joutes, se réjouit le leader de Sénégal Caa Kanam. Elle, (la coalition), va renforcer la majorité présidentielle à l’assemblée, explique son leader. Nous sommes des alliés stratégiques du président mais cela n’empêche, pour ces élections législatives, nous avons tenu à avoir notre propre liste, à côté du BBY. Je l’ai dit et répété, martèle-t-il, « Nous marchons séparément avec le BBY mais, nous frapperons ensemble car, nous aurons le maximum de députés pour renforcer la majorité présidentielle ». Il est légitime qu’au sein de l’opposition qu’il y ait plusieurs coalitions. Cependant, il est tout aussi normal qu’au niveau de la majorité qu’il se forme aussi des coalitions, pour compétir et recueillir le maximum de députés afin de renforcer la majorité présidentielle et accélérer la mise en œuvre des grandes politiques et des grandes ambitions que le président a pour le pays. Il continue pour rassurer, SCK est présent dans tout le pays et même au-delà des frontières car, jusqu’au Canada, il y’a des représentations de la coalition.
Sur les problèmes notés dans les formations dans ces investitures, Me Ngom estime qu’il est tout à fait normal que dans de pareilles élections qu’il y ait des chocs d’ambitions et d’intérêts. Cependant, conseille-t-il, il faut savoir mettre l’intérêt général en priorité. A leur niveau, explique-t-il, ils sont en train de gérer ces cas à l’interne afin qu’il ne soit pas noté d’incident majeur. Après avoir quitté le parti démocratique, Ngom dit vouloir faire la politique autrement. C’est pourquoi, dit-il, ils sont en train d’expliquer à leurs membres que, au-delà les personnes, ce qui importe le plus c’est de savoir s’approprier les préoccupations des couches sociales les plus défavorisées au niveau de l’assemblée. Et cela, chacun d’entre nous peut le faire. Nous mettons l’intérêt général en priorité sur l’intérêt personnel c’est pourquoi, jusqu’ici, il n’est pas encore noté de grosses difficultés.
Ansoumana SADIO
+ Commentaire