Un mois avant la session du vote du budget pour la gestion 2025, le conseil municipal de Tambacounda s’est réuni, mardi 19 novembre 2024 dans la salle de délibération de l’institution, pour un débat d’orientation budgétaire.
Le maire Papa Banda Dièye a introduit cette session avec des propositions sur sa politique de mobilisation des ressources financières qu’il envisage de mettre en œuvre pour la prochaine gestion. Une occasion de mettre l’accent sur les priorités en matière d’investissement et de politique de maîtrise et de rationalisation des dépenses de fonctionnement. Le premier magistrat de la ville souhaite ainsi une synergie d’actions pour l’émergence de la commune de Tambacounda chef-lieu de région.
Face à la presse et au nom du Maire, Idrissa Bâ, conseiller municipal chargé de la planification et du suivi et évaluation des programmes mis en œuvre par la municipalité informe que « 2 milliards 171 millions d’investissement en 2025 sont prévus. Ces fonds doivent provenir en grande partie du PACASEN (Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal), du Fonds d’Equipement des Collectivités territoriales et des fonds propres de la municipalité ».
Avant cette rencontre du conseil municipal, « une réunion publique a été organisée pour échanger avec la population sur ce que l’équipe municipale envisage de faire pour les 3 prochaines années (2025, 2026 et 2027). Mais spécifiquement par rapport à ce que la municipalité envisage de faire en 2025. Il a été donc question lors de ce débat d’orientation budgétaire, de partager avec les conseillers municipaux, sur les prévisions.
« Si les moyens nous le permettent, nous comptons allouer aux investissements 2 milliards 171 millions de francs CFA, a dit Idrissa Bâ. Il poursuit en ajoutant qu’à ce montant prévu pour le volet investissement, pourraient s’ajouter 168 millions de francs CFA de la commune et 86 millions du Fonds d’équipement des collectivités territoriales (FEC) ».
A l’en croire, « la mairie va privilégier, pour ses dépenses d’investissement, la santé, l’éducation, l’assainissement, l’éclairage public, les transports, le sport, le cadre de vie, etc. Ces investissements ne pourront se matérialiser sans la disponibilité à temps des fonds annoncés. Parce que les communes ne peuvent pas supporter les gros investissements ».
echoriental.com
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