Le comité consultatif des femmes (CCF) de Tambacounda déroule son programme de soutien qui vise à mettre fin aux mutilations génitales féminines (MGF), des pratiques qui constituent un risque majeur et permanent pour la santé de la femme, de la fille. Un fléau qui viole les droits fondamentaux de ces couches vulnérables de la société.
Dans le souci d’accélérer l’abandon définitif de toutes les formes de pratiques, il est question pour le Ccf de renforcer les initiatives d’intervention au niveau communautaire. Ainsi, l’équipe de madame Traoré Haby Coulibaly, présidente du Ccf a organisé une session de renforcement de capacités des jeunes filles et les relais des villages de la commune de Missirah, sur les stratégies de la lutte contre les VBG et particulièrement des MGF.
Selon la présidente, « l’atelier de deux jours entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de soutien au mouvement dirigé par l’Afrique pour mettre fin aux mutilations génitales féminines (TGG-ALM), le Comité Consultatif des Femmes (CCF) de Tambacounda, à travers le partenariat avec OPTIONS. Et c’est une série de renforcement de capacités de relais mais aussi des membres du Ccf qui se poursuit ».
A l’en croire, «l’objectif visé par cette session de formation de Missirah, est le renforcement de capacité des membres du CCF sur les MGF et violences basées sur le genre afin qu’elles puissent exécuter les activités de communication sur ces pratiques néfastes pour mieux sensibiliser les communautés dans le but de les amener à abandonner ces pratiques ».
Pour renforcer les stratégies de lutte contre ce fléau, « ALM a changé de format. Il est question de trouver les communautés et de leur montrer les inconvénients de ces pratiques néfastes à leur santé. Il urge, selon Mme Traoré, d’accélérer les efforts dans l’élimination des mutilations génitales féminines (MGF) au Sénégal, particulière dans la région de Tambacounda.
Dans un document remis à la presse lors de cet atelier, il est noté que « mettre fin aux MGF est une question de droits, une question de santé et de sécurité, une question d’égalité et d’éducation. C’est également une question de dignité. Donner à chaque fille et femme une chance de prendre ses propres décisions et de façonner son propre avenir. Des initiatives comme celles-ci sont essentielles pour créer un environnement où les jeunes filles et leurs familles se sentent soutenues ».
echoriental.com
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