Suite à la décision prise par le gouvernement mauritanien de refouler le 19 mars dernier, une délégation d’Amnesty International, Seydi Gassama directeur exécutif de cette structure de défense des doits humains se dit rassurer que le Dialogue va continuer. En séjour à Tambacounda pour les besoins d’un atelier sur la problématique de l’état civil dans les différentes mairies du département, il se dit optimiste pour le retour à la normale des relations avec la Mauritanie.
Le directeur exécutif d’Amnesty International, Seydi Gassama fait savoir que sa structure travaille sur la Mauritanie depuis une trentaine d’années. « Cette fois ci il ya eu quelques difficultés et nous espérons que grâce au dialogue qui va continuer entre Amnesty et le gouvernement mauritanien, on va pouvoir retourner dans ce pays et faire notre travail qui est d’aider le gouvernement mauritanien à appliquer ses propres lois en ce qui concerne la lutte contre l’esclave », explique-t-il en marge d’un atelier organisé à Tambacounda sur la problématique de l’état civil.
« C’est l’Etat mauritanien lui-même qui a pris plusieurs lois pour abolir l’esclave », clarifie M. Gassama qui propose qu’il s’agit « maintenant de continuer à travailler ensemble, Etat, société civile, Ong internationales pour que ces lois qui sont prises soient effectives ». Car il faut mettre en œuvre une certaine synergie d’actons « pour que l’esclavage soit banni ». Il précisera que le Français François Patuel, chercheur du Bureau de l’organisation en Afrique de l’Ouest, à plusieurs fois était dans ce pays. Mais que quelques difficultés ont été à l’origine de cette situation regrettable qui va connaitre un dénouement heureux.
echoriental.com
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