La gendarmerie est fortement impliquée dans la manœuvre nationale dénommée « Falémé 2020 » qui est déroulée dans la zone militaire N°4 couvrant les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou depuis le 19 et cela jusqu’au 26 novembre 2020. Les brigades territoriales, les différents organes d’investigations les unités spécialisées dans la lutte contre le terrorisme tel que le GIGN mais aussi le GARSI sont tous au front pour combattre l’ennemie.
Un exercice qui permet entre autres, à la gendarmerie nationale, de tester la capacité d’intervention de ses unités en cas d’attaque terroriste. Ainsi, 600 hommes, 112 véhicules, des motos, des avions, entre autres, sont mobilisés pour évaluer le niveau d’entrainement des unités et l’adaptation des équipements sur le terrain.
Selon le Lieutenant-colonel Davy Koguilla Mané, commandant de la légion Est de gendarmerie. Les unités de la gendarmerie participent aux côtés des autres forces de défense et de sécurité, à la manœuvre nationale dénommée ‘’Falémé’’ dans la zone Est, qui va prendre fin le 26 novembre prochain.
‘’Nous avons mobilisé pour cette manœuvre 600 hommes, 112 véhicules, 12 motos et deux avions de la section aérienne de la gendarmerie. Pour cette manœuvre, nous avons investi des ressources humaines et matérielles pour la mener à bien’’, a dit le Lieutenant-colonel Mané lors d’un point de presse tenu ce samedi 21 novembre au niveau de l’Etat Major de la zone militaire N°4.
Le Comlegion Mané de soutenir que la partie Est du pays préoccupe le haut commandement au premier rang. Et « L’objectif final est d’évaluer le niveau d’entrainement de nos hommes et l’adaptation de nos équipements sur le terrain et dans le milieu. Et, travailler la coordination et l’interopérabilité de la gendarmerie avec les autres forces de défense et de sécurité ».
Il explique que cette manœuvre nationale «Falémé 2020 » se déroule en deux phases, dont la première prendra fin ce samedi à minuit. La seconde phase se tiendra du 22 au 26 novembre.
Pendant la première phase, il s’agit de faire face pour les unités de la Légion Est, aux groupes terroristes qui ont pris une partie de l’enclave de Kéniaba.
Il s’agit pour nous, a-t-il poursuivi, de rétablir l’ordre dans cette enclave. « Nous avons engagé l’escadron de surveillance et d’intervention de Bakel et le groupe d’action GARSI de Kidira aux cotés d’unités de la Légion de gendarmerie », a ajouté le commandant de la légion Est de gendarmerie.
Pour la seconde phase, la légion Est va bénéficier de renfort étant donné que les unités sur le terrain étaient un peu dépassées par les attaques terroristes.
Il rappelle tout de même que pour la réussite de cette manœuvre, la gendarmerie va assurer ses missions traditionnelles notamment administratives et de recherche de renseignements sur le terrain par les patrouilles, pour collecter des informations.
echoriental.com
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